Dans le cadre de
notre cours de Marketing et Gestion d’Institution des Entreprises de
communication, il nous est demandé de présenter un plan de communication d’une
entreprise existante à Kinshasa.
Pour ce faire,
mon choix a été porté sur une organisation non gouvernemental/Association sans
but lucratif Ndako Ya Biso. Parmi les
chapitres qui le constitue le dernier
chapitre qui a exposé le Marketing des
associations sans but lucratif m’a beaucoup édifié raison pour la quelle j’ai
sélectionné une association sans but lucratif pour présenter son plan de
communication.
Un plan de communication stratégique est un document qui
décline une stratégie de communication
d’une organisation en objectifs et actions planifiées. Il s’agit d’un cadre de
référence pour élaborer une politique de communication efficiente et
structurée. Cette démarche suppose une analyse approfondie de la situation
existante et une description claire de
la situation souhaitée: où en sommes-nous? Où voulons-nous aller?
Un plan de communication
stratégique constitue une partie du plan de management général d’une
organisation. Il contribue à la réalisation de certains objectifs politiques.
Il s’agit d’un outil important pour mener une politique de communication
cohérente et pouvoir fixer des priorités. Le plan de communication stratégique
permet une certaine cohésion entre les collaborateurs de l’organisation et
évite de faire du surplace. Il contribue à prendre ses distances par rapport à
la pratique journalière, à évaluer et à adapter la stratégie de communication.[2]
Cependant, notre première
partie répond aux quatre questions fondamentales d’un plan de communication, ce point représente l’analyse SWOT (Stengths,
Weakness, Opportunities, Treat) /MOFF (Menaces, Opportunités, forces et
faiblesses), et la seconde va présenter le plan de mise en œuvre de
ladite Association.
La première partie
comprend :
·
L’analyse
de la situation qui comprend : l’étude des marché (consommateur, demande,
segments) ; étude de la concurrence et de l’environnement (opportunités,
menaces) ; entreprise (mission, objectifs, forces et faiblesses), Cette
première étape ressort de la question où
sommes nous;
·
Détermination des objectifs et des stratégies qui comprend
les Objectifs Marketing (ventes, parts de marché, contribution aux profits), et
les Stratégies Marketing (segments ciblés et positionnements désiré). Cette
étape correspond à la question où voulons nous aller ;
·
Affectation des Ressources. Celle-ci répond à
la question quel effort désirons nous y mettre ; et
·
Détermination commerciale. C’est la question
comment voulons nous y aller.
La dernière partie qui est le
plan de mise en œuvre qui constitue :
·
Un
tableau énonçant les activités pour chacune des variables de la composition
commerciale ;
·
La
définition de responsabilité de chaque membre de l’unité Marketing ;
·
La
coordination des opérations ;
·
Calendrier
des activités ;
·
Plan
de rechange ; et
·
La
description de moyen de contrôle ou évaluation.
Le centre Ndako Ya Biso a un
problème d’image raison pour la quelle je tiens à présenter ce plan de communication pour redorer son image
auprès du public cible ainsi que de la population qui peut le venir en
aide.
Notre plan de communication a
cinq étapes qui se réfère au canevas donné par le professeur BUDIMB’ANI
En ce qui
l’analyse de la situation, comme nous l’avons dis si haut, nous faisons
allusion au marché, à la concurrence, et à
l’entreprise ou l’analyse interne de l’entreprise.
Le centre Ndako
Ya Biso est une Organisation Non
Gouvernementale/ Association Sans But Lucratif. Signalons qu’elle est une œuvre
de la Communauté du Chemin Neuf, qui est au service de la population et rempli
son objectif général qui est « la réconciliation de l’enfant avec
lui-même, sa famille, son environnement en vue d’une réinsertion sociale et
familiale durable ».
Ce projet est né
lors de la réhabilitation de l’école sainte Christine de Makala qui a été confiée par l’archevêque de Kinshasa à la Communauté du Chemin Neuf (CCN) qui
s’est implantée en 2004 à la paroisse Sainte Christine. Cette école fut à la
merci de tous et un lieu de refuge pour les jeunes de la rue.
Dans cette entreprise,
nous avons comme produit : les hommes et femmes par le lien qui nous réuni
mais cette même population ne s’aiment pas par ce qu’elle vit dans un
environnement mal sain dans la mesure où le droit de l’enfant est banni puis négligé.
Les kinois et kinoises
se donnent à la rumeur selon la quelle : l’enfant d’une rivale ou d’un
rival est un sorcier et lorsque la misère frappe les parents doivent décliner leur responsabilité et envoyer les
enfants dans la rue pour chercher de quoi survivre.
·
Étude du marché : cette étape est indispensable par ce que l’on
ne peut pas lancer un produit ou une entreprise sans étudier le milieu. L’initiateur du centre Ndako Ya Biso qui
venait de s’installer à la paroisse sainte Christine quand elle a découvert une
présence très importante des enfants dits « de la rue » au Rond-point
Ngaba tout proche de ladite paroisse. Avant
l’arrivé de la Communauté Chemin Neuf, aucune précaution était prise
pour ces enfants. C’est ainsi le Berger de ladite communauté, le père Laurent Fabre a été favorable à cette nouvelle mission. Ils ont
commencé à faire l’étude du milieu pour débuter les activités de recueillir les
enfants. Ils ont de même identifié les
consommateurs, la demande et leur cible ou segment.
Demande : en marketing veut dire quantité de bien que
les agents économique doit avoir. Les
enfants qui trainaient dans la rue avaient besoin de quelqu’un pour les
soutenir. Vu ce besoin, la communauté chemin a créé le centre Ndako Ya Biso.
Segment : la segmentation consiste à découper le marché
global, en sous entreprise. Ce qu’on appelle segment. En effet, le marché n’est jamais homogène, il se subdivise
en sous groupe qu’on appelle segment en fonction des goûts et des besoins de
consommateur. En segmentant, le marché, une entreprise commercial cible une clientèle
pour laquelle, elle imaginera un produit taillé à la mesure des besoins de
consommateurs potentiel, ce faisant, elle
se démarque les concurrents dont l’offre n’est pas ciblé de la même
manière. En marketing social, le produit étant une idée que l’on veut lancer
pour convaincre la population cible en vue de changer leur comportement.
Le produit social c’est l’idée, la croyance
ou l’habitude que le public cible doit accepter, adopter ou modifier afin de
répondre à ses besoins. Mais, il peut parfois s’agir d’un comportement lié à
l’utilisation d’un objet. Par exemple, les comportements anti-sida peuvent promouvoir
l’usage du préservatif ou même le
distribuer ; le planning familial propose souvent le recours à un
stérilet ou à une pullule. Dans l’un ou l’autre cas, « le marketing
social ne porte pas sur la transaction économique. Il est antérieur : il
s’agit de persuader un non-utilisateur de changer son mode de vie ou ses
valeurs ».[3]
Comme le dit Fine, « avant d’acheter quelque chose, je dois acheter
l’idée que c’est une bonne idée d’acheter cette chose »
Le centre Ndako
Ya Biso après l’étude de son marché il a
segmenté son marché en tenant compte des cinq critères
soulevé au cours:
·
La segmentation géographique qui
consiste à découper le marché en unités territoriales (pays, départements,
villes, quartiers) ;
·
La segmentation sociodémographique
qui consiste à découper le marché en différents groupes identifiés sur base des
critères tels que l'âge, le sexe, la taille du foyer, le revenu, le niveau
d'éducation, le cycle de vie familiale, l'appartenance religieuse, la catégorie
socioprofessionnelle,...
·
La segmentation selon les
générations qui part du fait que toute génération est influencée par la période
pendant laquelle elle grandit ;
·
La segmentation psychologique qui
se rapproche en général à l'individu et à son style de vie, à ses valeurs et à
sa personnalité ;
·
La segmentation comportementale
qui consiste à découper le marché des consommateurs en groupes homogènes du
point de vue de leurs connaissances, attitudes et expériences à l'égard d'un
produit, ou de ses attributs.
L'entreprise
dégager les segments pour atteindre ses objectifs.
La concurrence
Les principaux
concurrents sont identifiés et étudiés du point de vue de leur taille,
objectif, résultats (part des marchés), stratégie marketing, accord de
partenariat et toutes autres caractéristiques révélatrices de leurs intentions
et comportements.
Les concurrents
de Ndako Ya Biso sont : Popo,
maison blanche, et autres centres. Popo par rapport à son expérience de vie et
maison blanche, par rapport au matériel technique, jeu d’enfant, sa notoriété
et sa construction.
L’Environnement
En ce qui nous concerne, portons notre intérêt
que sur l’environnement démographique par
ce que c’est une entreprise non marchande c'est-à-dire non gouvernementale ce
qui veut dire que l’environnement économique ne nous intéresse pas par ce que
l’entreprise vit grâce aux dons. Ndako Ya Biso a pour cibler quelques points
patents ou l’on peut facilement retrouver les enfants dits de la rue. Dont nous
citons :
·
le rond-point
Ngaba (communes de Makala, Ngaba et Lemba)
·
Intendance
(commune de Lemba)
·
Le site de
l’Université (commune de Lemba)
·
Kisenso (commune
de Kisenso)
·
Wenze Ngaba
(commune de Ngaba)
·
Super-Lemba
(commune de Lemba)
·
Commune, cité
verte et Matadi Mayo (commune de Mont Ngafula)
·
Marché de
Selembao (commune de Selembao)
En ce qui concerne l’environnement, nous
analysons aussi les opportunités et menaces.
Grace à ses
activités, NYB a une bonne image et il a la chance de progresser puis d’aller
en avant. Enfin d’atteindre sa vision qui est « plus d’enfants dans la
rue ». Pendant les 10 ans de son existence, il a atteint les résultats
très consistant. En interne comme en externe, nous dirons que :
Ø Par rapport
aux besoins et objectif : NYB,
songe toujours à réduire les enfants dans la rue, puisque à chaque semaine, il
y a au moins deux ou trois enfants réunifiés/rentre en famille.
Ø Par rapport
au développement des activités :
il y a les cours d’alphabétisation qui se donne 4 fois par semaine, chaque
lundi, il y a la sensibilisation qui se
fait sur l’éducation sexuelle, sur les comportements néfastes. Pour les grands
jeunes de la rue il y a un centre de formation professionnelle.
Ø Par rapport
aux ressources matérielles : NYB a
trois ordinateurs, les fiches qui lui permettent à faire les écoutes, les
enquêtes, le suivi de micro-credits, les rapports et autres activités, l’argent
pour le billet de taxi, les unités vodacom pour appel en cas de besoin.
Ø Par rapport
au public : les parents, les
jeunes, font confiance aux agents de NYB par ce que leurs activités augmente et
prennent en charge les enfants réunifiés et font les suivi régulièrement.
Ø Les dons en provenance des membres de la communauté
chemin neuf de la France, et le soutient de quelques ambassades.
·
ANALYSE DES MENACES : le
centre ne reçoit pas l’aide de l’état et les partenaires ne renouvellent pas
souvent le mandant.
v Par rapport
à sa pérennisation : il y a les
rechutés c'est-à-dire les enfants réunifiés qui rentre dans la rue, les garçons
qui ne dorment pas au centre, ceux-ci peuvent attraper des maladies et
contaminer les animateurs puis les autres. A part ça jusque là pour la durabilité du centre il n’
ya pas d’obstacles.
v Par rapport
aux ressources : NYB manque
une voiture, une moto qui pourrait l’aider à faire les courses, les sorties… en
cas d’urgence, c’est très difficile par ce qu’il dépend que des taximan. Ces
enfants sont les malades psychologique ils occupent la position de vie :
je- tu-. Certains réfléchissent après avoir fumé, autres encore pour eux
advient que pourra.
v Par rapport
aux activités : l’administration n’est pas surplace. Elle est
à Lemba et le centre se trouve à Makala.
Malgré les activités mené par NYB, il ne peut pas mettre fin à la misère, empêcher le divorce,
la violence familiale, il y aura toujours les enfants dans la rue.
DU POINT DE VUE L’ENTREPRISE : elle a pour :
Objectif :
La place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la réconciliation de
l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la réinsertion, la
sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation du milieu aux
droits de l’enfant.
En cela il a pour
force et faiblesse suivant :
1.
FORCE
Ø . NYB organise les formations et assiste aussi
aux formations organisées par le REEJER, Communication Non Violente (CNV) et
autres organises international. Dans
l’ONG il y a plus la communication de face à face qui permet d’établir
l’empathie tout en se basant de leur approche qui est la communication non
violente. Il se base sur le décalogue, le Droits de l’Homme et la Convention de
Droit de l’Enfant.
2.
FAIBLESSE
Ø Comme nous venons de le dire si haut, que
celle la misère, le divorce et la violence familiale qui est un obstacle de
NYB. Ledit centre ne fait pas la publicité et n’utilise pas le grand média.
(Où voulons-nous allé)
Ndako
Ya Biso s’est fixé pour objectif précis
« La place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la
réconciliation de l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la
réinsertion, la sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation
du milieu aux droits de l’enfant ».
Stratégies : les stratégies qu’arrêté correspond à quatre
lieux de travail :
·
La Rue :
8 sites suivis par les éducateurs de Ndako Ya Biso. C’est ici que les
animateurs rencontrent les enfants et qu’ils font la première écoute et qu’ils
construisent la confiance en vue d’un changement possible.
·
Les centres d’accueil et ses 10 services : accueil et écoute, service sanitaire,
service de santé, l’armoire aux trésors, l’alphabétisation, le jeu, l’épargne,
le repas, l’hébergement, les sorties.
·
La réunification familiale et ses quatre
étapes : l’écoute de l’enfant pour
connaître ses origines et situation familiales, l’enquête en vue de recherche
et découvrir la famille, où se situe-t- elle, la médiation avec la famille, son
approche, faire comprendre pourquoi l’enfant s’est retrouvé dans la rue, qu’il
n’a jamais été sorcier, et demander à un membre de la famille d’accueillir
celui-ci au sein de leur famille. La
réunification familiale proprement
dite, réconciliation de l’enfant avec sa famille.
·
Le suivi de l’enfant dans sa famille,
formation de Droits de l’enfant et ses 5 outils : la gestion des conflits : bien souvent
l’enfant a des difficultés a être autonome, à se soumettre à l’autorité familiale,
après plusieurs mois ou années dans la rue. Une médiation est indispensable, la
scolarisation de l’enfant : Ndako Ya Biso assure la scolarisation des
enfants et un suivi est assuré pendant trois ans, le micro-crédits : il
est accordé à la maman pour demander ou renforcer son petit commerce qui fait
vivre sa famille, Garantie locative : lorsque l’habitation est trop exigüe ou trop vétuste pour recevoir
l’enfant réunifié, une garantie locative peut être accordée en vue de trouver
un logement plus décent.
Leurs activités
commencent après la réunification des enfants.
Cette stratégie se passe sous forme de la communication :
En externe et interne mais c’est plus la
communication de face à face, qui se fait lors des écoutes des enfants et de la
famille, la communication de groupe se fait lorsqu’on rassemble les mamans qui
reçoivent les micro-crédits, en fin, la communication participative qui se fait
lors de la sensibilisation, lors de réunion et des formations.
La communication participative vise à créer des canaux de compréhension à travers, un
échange cognitif, une interaction et la mise en acte des codes, négociables
pour entamer des processus des décisions. Nous n’avons pas intérêt à blesser.
MEDIAS
·
A l’entré du
centre il y a une affiche invisible,
·
Le dépliant
·
La radio locale
(placé dans les marchés de la ville)
HORS MEDIAS
·
La
sensibilisation,
·
Plaidoyer
Segments
Ciblés :
En général, le groupe cible de CCN est celui
de tous les enfants présents et vivant dans la rue.
·
Plus
spécialement, les garçons de 6 à 16 ans constituent le groupe prioritaire
accueilli chaque jour dans notre centre des garçons. De plus en plus, nous retrouvons
parmi eux des enfants handicapés physiques et mentaux rejetés par leurs
familles et qui ont besoin d’un suivi particulier (autour de 10% des enfants
fréquentant le centre)
·
Les garçons de 16
à 18 ans sont suivis et appuyés dans leurs lieux de travail, dans la rue
·
Les garçons de
plus de 18 ans sont régulièrement écoutés et conseillés dans la rue
·
les filles de 6 à
13 ans sont accueillies et hébergées dans notre centre fermé des filles de la
rue puis réunifiées dans leurs familles
·
Les filles de 14
à 18 ans sont accueillies dans notre dispensaire, écoutées, suivies dans notre
centre d’accueil des grandes filles de la rue et réunifiées le cas échéant dans
leurs familles
·
Les filles de
plus de 18 ans sont accueillies dans le dispensaire, écoutées et suivies dans
la rue, là où elles se trouvent.
·
On retrouve
également des familles de la rue (des mamans avec plusieurs enfants) qui ont
besoin d’un suivi particulier et d’un appui à l’installation.
En particulier,
le centre Ndako Yo Biso a pour ciblé bien précis :
·
Garçons et filles
de 6 à 15 ans et leurs familles,
·
Les grands :
15 ans et plus qui ont besoin d’un suivi particulier.
Ses stratégies sont soutenues aux activités
menées par le centre Ndako Ya Biso
III. AFFECTATION DES RESSOURCES
·
Budget : l’ONG Ndako Ya Biso vit grâce au don et le budget varie selon
les partenaires, il a une rubrique qui enregistre le budget de la banque
mondial, un autre de l’Unicef, de REEJER et autres partenaires.
·
Ressources Humaines : NDAKO YA BISO, est constitué d’une équipe
engagée de 40 personnes : éducateurs, administratives, comptables
compétents et motivés. La foi en Dieu proche des petits enfants et l’approche
de la communication non violente.
IV. DETERMINANT COMMERCIAL (comment
voulons nous y aller ?)
Nous fessons recourt au 4P du marketing
commercial qui est aussi utilisé en marketing social, malgré la différence en
ce dernier le produit c’est les valeurs, le prix : le comportement à
laisser juger dégradant à la société…
Contrairement au produit commercial qui se situe dans le
domaine de l’avoir, le produit social reste dans l’ordre de l’être et vise une
dimension qualitative. Le produit social
c’est l’idée, la croyance ou l’habitude que le public cible doit accepter,
adopter ou modifier afin de répondre à ses besoins. Mais, il peut parfois
s’agir d’un comportement lié à l’utilisation d’un objet. Par exemple, les
comportements anti-sida peuvent promouvoir l’usage du préservatif ou même
le distribuer ; le planning
familial propose souvent le recours à un stérilet ou à une pullule. Dans l’un
ou l’autre cas, « le marketing social ne porte pas sur la transaction
économique. Il est antérieur : il s’agit de persuader un non-utilisateur
de changer son mode de vie ou ses valeurs ».[4]
Comme le dit Fine, « avant d’acheter quelque chose, je dois acheter
l’idée que c’est une bonne idée d’acheter cette chose ».[5]
Pour Philip et Zaltman, le produit social est « des valeurs, des
croyances, des tendances, affectives, du comportement ou d’une combinaison
quelconque de ces éléments ». [6]
L’idée générale est de
réconcilier l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son environnement en
vue d’une réinsertion social et familiale durable. Pour cette raison NDAKO YA BISO, pendant ses 10 ans d’existence a réunifié plus de 1.500 enfants dans leur
famille. 500 enfants sont scolarisés, 40 ont fini les formations, 300 mamans
reçoivent les micro-crédits pour stabiliser la famille etc. son
rêve est de ne plus avoir les enfants dans la rue.
Le prix en marketing
social, c’est ce que cela coûte au public cible, en termes d’habitudes, de
mentalité à changer et de temps ou d’argent à consacrer, pour le changement de
comportement est perçu comme un coût au même titre que l’abandon d’une somme
d’argent contre un bien. « le coût du changement, c’est aussi le coût de
la remise en question :il s’agit d’un effort d’analyse ,de comparaison, de décision et de rupture avec
le passé, de désapprentissage et de réadaptation aux réactions nouvelles que
cela suscite dans l’entourage ».[7]
A Ndako Ya Biso, on défend comme
cause social : les enfants dits de la rue, qui ont le droit de vivre en
famille, d’étudier comme tout autre enfant. Ses enfants se droguent, volent,
manquent d’affection, d’attention, alors, il faut leurs convaincre pour changer
le comportement et cela leur coûte chair. Pour ce, il faut leur proposer
quelque chose qui en balançant le coût et l’avantage, le coût soit inferieur à
l’avantage pour un changement favorable.
La place
La place en marketing des idées et des
comportements, c’est l’endroit ou le média utilisé pour transmettre le message.
Il s’agit d’un réseau d’action, un réseau d’influence et un réseau d’information
auxquels il faut ajouter un réseau de distribution classique lorsqu’un produit
matériel est en cause.[8]
NDAKO YA BISO, passe son message aux radios
situées dans le marché par ce que c’est là ou vit sa population cible. Et il y
a aussi les dépliants puis la sensibilisation qu’il effectue dans les sites où
logent des enfants.
La promotion
C’est le moyen de communication
ou le message utilisé pour attirer l’attention sur le produit social qui est
une attitude, une valeur, une idée et non un objet matériel autonome. C’est sur
le produit qu’il faut construire un discours dont les conséquences heureuses ne
sont pas perceptibles directement mais doivent être explicitées, l’individu
n’acceptant, par exemple, de cesser de fumer qu’à condition d’imaginer le
mieux-être qui en découlera.
Certes, le
message de Ndako Ya Biso est « la place de l’enfant est dans sa
famille » et « l’enfant n’est pas sorcier ».
Face à se message, l’individu peu résister. Pour un
orphelin ce message n’a pas d’impact. Oui il est vrai que l’enfant doit grandir en famille pour son épanouissement et
son éducation. Mais nous vivons dans un
pays ou les droits de l’enfant est à la merci
de la population et donc les parents manquent le boulot puis néglige les
enfants. Aujourd’hui, dans la ville
province de Kinshasa, par jour au moins il y a
trois jeunes filles qui jettent
les enfants dans la rue et dans chaque
centre de santé il y a des filles qui interrompent les grossesses.
Leur logo
ressemble à une maisonnette. Leur devise c’est la réconciliation familiale et
vise la fraternité.
Le noyau de
message c’est : la place de l’enfant est dans sa famille, ce message a
pour cible les enfants eux mêmes et les parents ; le message spécifique
s’adresse aux parents par ce que l’on dit l’enfant n’est pas sorcier.
Variables
de la composante
|
Activités
|
Responsables
|
Coordination
des Opérations
|
Calendrier
des Activités
|
Évaluation :
nombre d’enfant réunifiés/ Coût (imaginaire)
|
Plan de
rechange
|
produit
|
Réunion de travail avec tous les chefs de
service pour les former sur les nouvelles directives visant l’innovation du
travail ex : d’autres stratégies a adopté.
|
Le projet est géré sous la
supervision du Conseil d’administration de LBM qui se réunit régulièrement
pour suivre les grandes lignes du projet, écouter les soucis des animateurs,
et suivre les dossiers financiers.
Le projet est dirigé par un membre
de la CCN, responsable du projet, Jean-Pierre Godding, de nationalité belge,
assisté d’un comité de gestion qui se réunit mensuellement. Le comité
comprend le responsable du projet, la responsable du projet des filles,
Madame Marie-Noëlle Marguerite, le gestionnaire du centre des garçons M.
Benoit Lokila, le gestionnaire du centre des filles M. Thomas Prevost,
l’administrateur du centre des garçons M.Didier Kuma, l’administratrice du
centre des filles Madame Laetitia Mbuyi et la comptable Madame Delphine
Seegoolam.
|
Toute l’équipe
|
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
En ce qui
concerne l’année de 2014
52 Réunion
|
47 enfant réunifiés coût 1500£
68/1800£
81/2000£
118/2500£
138/2800£
137/2800£
149/3050£
192/3948£
281/4500£
En ce qui concerne l’an 2014
350/7000£
|
Formation
pour toute l’équipe et la revisitassions des activités menées.
|
Réunion avec tous les animateurs du centre
et des formations sur les droits de l’enfant puis la communication non violente, la
sensibilisation avec les enfants et leur environnement.
|
||||||
Prix
|
Cause défendu, la consommation de
l’alcool…comportement néfaste à jeter.
|
Les formations sur les droits de l’enfant et
la sensibilisation
|
Les animateurs
|
Chaque lundi
|
Les enfants qui partent à l’école et suivent
les formations professionnelles
|
Changer la méthode de sensibiliser ex
organisé les pièces de théâtre
|
Place
|
le rond-point Ngaba (communes de
Makala, Ngaba et Lemba)
Intendance (commune de Lemba)
Le site de l’Université (commune de
Lemba),
Kisenso (commune de Kisenso),
Wenze Ngaba (commune de Ngaba) ,
Super-Lemba (commune de Lemba),
Commune, cité verte et Matadi Mayo
(commune de Mont Ngafula),
Marché de Selembao (commune de
Selembao),
|
Kinshasa
|
Les animateurs
|
Chaque jour ils visitent les enfants
|
Plus de 1500 enfant réunifié en famille
|
Améliorer la politique communicationnelle
|
Promotion
|
le message de Ndako Ya Biso est
« la place de l’enfant est dans sa famille » et
« l’enfant n’est pas sorcier ».
ce message véhicule dans le dépliant, de bouche à l’oreille et aux
émissions qui passent aux radios placées dans de marché.
|
Les animateurs
|
L’équipe
|
Rappeler du message tout le jour.
|
Peu d’enfant rechute, moins de partenaire
|
Créer une publicité, utilisation de médias
de masse
|
Dans ce travail, nous avons présenté
le plan de communication de l’ONG Ndako ya Biso qui est situé au quartier Mabulu
deux, à la commune de Ngaba au numéro 69 de l’avenue Malanga ; cette
entreprise a un problème d’image.
A Ndako Ya Biso, on défend comme
cause social : les enfants dits de la rue, qui ont le droit de vivre en
famille, d’étudier comme tout autre enfant. Ses enfants se droguent, volent,
manquent d’affection, d’attention, alors, il faut leurs convaincre pour changer
le comportement et cela leur coûte chair. Ladite entreprise n’utilise pas les
Médias de masse et il a pour objectif « La
place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la réconciliation de
l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la réinsertion, la
sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation du milieu aux
droits de l’enfant ».
Comme tout entreprise, elle ses forces
et faiblesses, et les opportunités et menaces que nous avons soulevé si haut.
[1]
http://www.broch-commcollection19-plan-communictaion-stratégique-fr-tcm119-106099.pdf
[2] Idem
[3] Michel Beauchamp et autres, communication
publique et société : repères pour la réflexion et l’action, éd ;
Gaëtan Morin, 1991, p .294-295
[4] Idem P294-295
[5] Fine, S.H., The marketing of ideas and social
issues, New York, Preager, 1981,P.189
[7] Michel B
OP cit .p 305
[8] Op.cit.p.308
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