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mardi 2 février 2016

DROIT A L AMOUR



Dans le cadre de notre cours de Marketing et Gestion d’Institution des Entreprises de communication, il nous est demandé de présenter un plan de communication d’une entreprise existante à Kinshasa.
Pour ce faire, mon choix a été porté sur une organisation non gouvernemental/Association sans but lucratif Ndako Ya Biso.  Parmi les chapitres qui le constitue  le dernier chapitre qui a exposé le Marketing  des associations sans but lucratif m’a beaucoup édifié raison pour la quelle j’ai sélectionné une association sans but lucratif pour présenter son plan de communication.
 Un plan de communication stratégique est un document qui décline  une stratégie de communication d’une organisation en objectifs et actions planifiées. Il s’agit d’un cadre de référence pour élaborer une politique de communication efficiente et structurée. Cette démarche suppose une analyse approfondie de la situation existante et une description  claire de la situation souhaitée: où en sommes-nous? Où voulons-nous aller?
Comment voulons-nous atteindre notre objectif? Et enfin, avons-nous atteint notre objectif?  [1]

Un plan de communication stratégique constitue une partie du plan de management général d’une organisation. Il contribue à la réalisation de certains objectifs politiques. Il s’agit d’un outil important pour mener une politique de communication cohérente et pouvoir fixer des priorités. Le plan de communication stratégique permet une certaine cohésion entre les collaborateurs de l’organisation et évite de faire du surplace. Il contribue à prendre ses distances par rapport à la pratique journalière, à évaluer et à adapter la stratégie de communication.[2]

Cependant, notre première partie  répond aux quatre questions  fondamentales d’un plan de communication, ce point représente l’analyse SWOT (Stengths, Weakness, Opportunities, Treat) /MOFF (Menaces, Opportunités, forces et faiblesses), et la seconde  va présenter le plan de mise en œuvre de ladite Association.
La première partie comprend :
·               L’analyse de la situation qui comprend : l’étude des marché (consommateur, demande, segments) ; étude de la concurrence et de l’environnement (opportunités, menaces) ; entreprise (mission, objectifs, forces et faiblesses), Cette première  étape ressort de la question où sommes nous;
·               Détermination  des objectifs et des stratégies qui comprend les Objectifs Marketing (ventes, parts de marché, contribution aux profits), et les Stratégies Marketing (segments ciblés et positionnements désiré). Cette étape correspond à la question où voulons nous aller ;
·                Affectation des Ressources. Celle-ci répond à la question quel effort désirons nous y mettre ; et
·                Détermination commerciale. C’est la question comment voulons nous y aller.
La dernière partie qui est le plan de mise en œuvre qui constitue :
·               Un tableau énonçant les activités pour chacune des variables de la composition commerciale ;
·               La définition de responsabilité de chaque membre de l’unité Marketing ;
·               La coordination des opérations ;
·               Calendrier des activités ;
·               Plan de rechange ; et
·               La description de moyen de contrôle ou évaluation.
Le centre Ndako Ya Biso a un problème d’image raison pour la quelle je tiens à présenter ce  plan de communication pour redorer son image auprès du public cible ainsi que de la population qui peut le venir en aide. 





















Notre plan de communication a cinq étapes qui se réfère au canevas donné par le professeur BUDIMB’ANI
I. ANALYSE DE LA SITUATION
En ce qui l’analyse de la situation, comme nous l’avons dis si haut, nous faisons allusion au marché, à la concurrence, et à  l’entreprise ou l’analyse interne de l’entreprise.
Le centre Ndako Ya Biso est  une Organisation Non Gouvernementale/ Association Sans But Lucratif. Signalons qu’elle est une œuvre de la Communauté du Chemin Neuf, qui est au service de la population et rempli son objectif général qui est « la réconciliation de l’enfant avec lui-même, sa famille, son environnement en vue d’une réinsertion sociale et familiale durable ».
Ce projet est né lors de la réhabilitation de l’école sainte Christine de Makala qui a été  confiée par l’archevêque de Kinshasa  à la Communauté du Chemin Neuf (CCN)  qui     s’est implantée en 2004 à la paroisse Sainte Christine. Cette école fut à la merci de tous et un lieu de refuge pour les jeunes de la rue.
Dans cette entreprise, nous avons comme produit : les hommes et femmes par le lien qui nous réuni mais cette même population ne s’aiment pas par ce qu’elle vit dans un environnement mal sain dans la mesure où le droit de l’enfant  est banni puis négligé. 
Les kinois et kinoises se donnent à la rumeur selon la quelle : l’enfant d’une rivale ou d’un rival est un sorcier et lorsque la misère frappe les parents doivent  décliner leur responsabilité et envoyer les enfants dans la rue pour chercher de quoi survivre.

·               Étude du marché : cette étape est indispensable par ce que l’on ne peut pas lancer un produit ou une entreprise sans étudier le milieu.  L’initiateur du centre Ndako Ya Biso qui venait de s’installer à la paroisse sainte Christine quand elle a découvert une présence très importante des enfants dits « de la rue » au Rond-point Ngaba tout proche de ladite paroisse. Avant  l’arrivé de la Communauté Chemin Neuf, aucune précaution était prise pour ces enfants. C’est ainsi le Berger de ladite communauté, le père  Laurent Fabre a été  favorable à cette nouvelle mission. Ils ont commencé à faire l’étude du milieu pour débuter les activités de recueillir les enfants.  Ils ont de même identifié les consommateurs, la demande et leur cible ou segment.
Demande : en marketing veut dire quantité de bien que les agents économique doit avoir.  Les enfants qui trainaient dans la rue avaient besoin de quelqu’un pour les soutenir. Vu ce besoin, la communauté chemin a créé le centre Ndako Ya Biso.
Segment : la segmentation consiste à découper le marché global, en sous entreprise. Ce qu’on appelle segment. En effet, le marché n’est jamais homogène, il se subdivise en sous groupe qu’on appelle segment en fonction des goûts et des besoins de consommateur. En segmentant, le marché, une entreprise commercial cible une clientèle pour laquelle, elle imaginera un produit taillé à la mesure des besoins de consommateurs potentiel, ce faisant, elle  se démarque les concurrents dont l’offre n’est pas ciblé de la même manière. En marketing social, le produit étant une idée que l’on veut lancer pour convaincre la population cible en vue de changer leur comportement.
Le produit social c’est l’idée, la croyance ou l’habitude que le public cible doit accepter, adopter ou modifier afin de répondre à ses besoins. Mais, il peut parfois s’agir d’un comportement lié à l’utilisation d’un objet. Par exemple, les comportements anti-sida peuvent promouvoir l’usage du préservatif ou même le  distribuer ; le planning familial propose souvent le recours à un stérilet ou à une pullule. Dans l’un ou l’autre cas, « le marketing social ne porte pas sur la transaction économique. Il est antérieur : il s’agit de persuader un non-utilisateur de changer son mode de vie ou ses valeurs ».[3] Comme le dit Fine, « avant d’acheter quelque chose, je dois acheter l’idée que c’est une bonne idée d’acheter cette chose »
Le centre Ndako Ya Biso  après l’étude de son marché il a segmenté son marché en tenant compte des cinq critères soulevé au cours:
·               La segmentation géographique qui consiste à découper le marché en unités territoriales (pays, départements, villes, quartiers) ;
·               La segmentation sociodémographique qui consiste à découper le marché en différents groupes identifiés sur base des critères tels que l'âge, le sexe, la taille du foyer, le revenu, le niveau d'éducation, le cycle de vie familiale, l'appartenance religieuse, la catégorie socioprofessionnelle,...
·               La segmentation selon les générations qui part du fait que toute génération est influencée par la période pendant laquelle elle grandit ;
·               La segmentation psychologique qui se rapproche en général à l'individu et à son style de vie, à ses valeurs et à sa personnalité ;
·               La segmentation comportementale qui consiste à découper le marché des consommateurs en groupes homogènes du point de vue de leurs connaissances, attitudes et expériences à l'égard d'un produit, ou de ses attributs.
L'entreprise   dégager les segments pour  atteindre ses objectifs.

La concurrence
Les principaux concurrents sont identifiés et étudiés du point de vue de leur taille, objectif, résultats (part des marchés), stratégie marketing, accord de partenariat et toutes autres caractéristiques révélatrices de leurs intentions et comportements.
Les concurrents de Ndako Ya Biso sont : Popo, maison blanche, et autres centres. Popo par rapport à son expérience de vie et maison blanche, par rapport au matériel technique, jeu d’enfant, sa notoriété et sa construction.

L’Environnement
 En ce qui nous concerne, portons notre intérêt que sur l’environnement démographique par ce que c’est une entreprise non marchande c'est-à-dire non gouvernementale ce qui veut dire que l’environnement économique ne nous intéresse pas par ce que l’entreprise vit grâce aux dons.   Ndako Ya Biso a pour cibler quelques points patents ou l’on peut facilement retrouver les enfants dits de la rue. Dont nous citons :
·               le rond-point Ngaba (communes de Makala, Ngaba et Lemba)
·               Intendance (commune de Lemba)
·               Le site de l’Université (commune de Lemba)
·               Kisenso (commune de Kisenso)
·               Wenze Ngaba (commune de Ngaba)
·               Super-Lemba (commune de Lemba)
·               Commune, cité verte et Matadi Mayo (commune de Mont Ngafula)
·               Marché de Selembao (commune de Selembao)

 En ce qui concerne l’environnement, nous analysons aussi les opportunités et menaces.

Grace à ses activités, NYB a une bonne image et il a la chance de progresser puis d’aller en avant. Enfin d’atteindre sa vision qui est « plus d’enfants dans la rue ». Pendant les 10 ans de son existence, il a atteint les résultats très consistant. En interne comme en externe, nous dirons que :
Ø   Par rapport aux besoins et objectif : NYB, songe toujours à réduire les enfants dans la rue, puisque à chaque semaine, il y a au moins deux ou trois enfants réunifiés/rentre en famille.
Ø   Par rapport au développement des activités : il y a les cours d’alphabétisation qui se donne 4 fois par semaine, chaque lundi, il  y a la sensibilisation qui se fait sur l’éducation sexuelle, sur les comportements néfastes. Pour les grands jeunes de la rue il y a un centre de formation professionnelle.
Ø   Par rapport aux ressources matérielles : NYB  a trois ordinateurs, les fiches qui lui permettent à faire les écoutes, les enquêtes, le suivi de micro-credits, les rapports et autres activités, l’argent pour le billet de taxi, les unités vodacom pour appel en cas de besoin.
Ø   Par rapport au public : les parents, les jeunes, font confiance aux agents de NYB par ce que leurs activités augmente et prennent en charge les enfants réunifiés et font les suivi régulièrement.
Ø   Les dons en provenance des membres de la communauté chemin neuf de la France, et le soutient de quelques ambassades.

·               ANALYSE DES MENACES : le centre ne reçoit pas l’aide de l’état et les partenaires ne renouvellent pas souvent le mandant.
v   Par rapport à sa pérennisation : il y a les rechutés c'est-à-dire les enfants réunifiés qui rentre dans la rue, les garçons qui ne dorment pas au centre, ceux-ci peuvent attraper des maladies et contaminer les animateurs puis les autres. A part ça  jusque là pour la durabilité du centre il n’ ya pas d’obstacles.
v   Par rapport aux ressources : NYB manque une voiture, une moto qui pourrait l’aider à faire les courses, les sorties… en cas d’urgence, c’est très difficile par ce qu’il dépend que des taximan. Ces enfants sont les malades psychologique ils occupent la position de vie : je- tu-. Certains réfléchissent après avoir fumé, autres encore pour eux advient que pourra.
v   Par rapport aux activités :   l’administration n’est pas surplace. Elle est à Lemba et le centre  se trouve à Makala. Malgré les activités mené par NYB, il ne peut pas  mettre fin à la misère, empêcher le divorce, la violence familiale, il y aura toujours les enfants dans la rue.




DU POINT DE VUE  L’ENTREPRISE : elle a pour :

Objectif : La place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la réconciliation de l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la réinsertion, la sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation du milieu aux droits de l’enfant.
En cela il a pour force et faiblesse suivant :
1.            FORCE
Ø   . NYB organise les formations et assiste aussi aux formations organisées par le REEJER, Communication Non Violente (CNV) et autres organises international.  Dans l’ONG il y a plus la communication de face à face qui permet d’établir l’empathie tout en se basant de leur approche qui est la communication non violente. Il se base sur le décalogue, le Droits de l’Homme et la Convention de Droit de l’Enfant.
2.            FAIBLESSE
Ø   Comme nous venons de le dire si haut, que celle la misère, le divorce et la violence familiale qui est un obstacle de NYB. Ledit centre ne fait pas la publicité et n’utilise pas le grand média.

 (Où voulons-nous allé)
Ndako Ya Biso   s’est fixé pour objectif  précis  « La place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la réconciliation de l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la réinsertion, la sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation du milieu aux droits de l’enfant ».
Stratégies : les stratégies qu’arrêté correspond à quatre lieux de travail :
·               La Rue : 8 sites suivis par les éducateurs de Ndako Ya Biso. C’est ici que les animateurs rencontrent les enfants et qu’ils font la première écoute et qu’ils construisent la confiance en vue d’un changement possible.
·               Les centres d’accueil et ses 10 services : accueil et écoute, service sanitaire, service de santé, l’armoire aux trésors, l’alphabétisation, le jeu, l’épargne, le repas, l’hébergement, les sorties.
·               La réunification familiale et ses quatre étapes : l’écoute de l’enfant pour connaître ses origines et situation familiales, l’enquête en vue de recherche et découvrir la famille, où se situe-t- elle, la médiation avec la famille, son approche, faire comprendre pourquoi l’enfant s’est retrouvé dans la rue, qu’il n’a jamais été sorcier, et demander à un membre de la famille d’accueillir celui-ci au sein de leur famille. La réunification familiale proprement dite, réconciliation de l’enfant avec sa famille.
·               Le suivi de l’enfant dans sa famille, formation de Droits de l’enfant et ses 5 outils : la gestion des conflits : bien souvent l’enfant a des difficultés a être autonome, à se soumettre à l’autorité familiale, après plusieurs mois ou années dans la rue. Une médiation est indispensable, la scolarisation de l’enfant : Ndako Ya Biso assure la scolarisation des enfants et un suivi est assuré pendant trois ans, le micro-crédits : il est accordé à la maman pour demander ou renforcer son petit commerce qui fait vivre sa famille, Garantie locative : lorsque l’habitation  est trop exigüe ou trop vétuste pour recevoir l’enfant réunifié, une garantie locative peut être accordée en vue de trouver un logement plus décent.       
Leurs activités commencent après la réunification des enfants.   Cette stratégie se passe sous forme de la communication :
 En externe et interne mais c’est plus la communication de face à face, qui se fait lors des écoutes des enfants et de la famille, la communication de groupe se fait lorsqu’on rassemble les mamans qui reçoivent les micro-crédits, en fin, la communication participative qui se fait lors de la sensibilisation, lors de réunion et des formations.
 La communication participative vise à créer  des canaux de compréhension à travers, un échange cognitif, une interaction et la mise en acte des codes, négociables pour entamer des processus des décisions. Nous n’avons pas intérêt à blesser.

 MEDIAS
·               A l’entré du centre il y a une affiche invisible,
·               Le dépliant
·               La radio locale (placé dans les marchés de la ville)
HORS MEDIAS
·               La sensibilisation,
·               Plaidoyer
                                                                                
  Segments Ciblés :
 En général, le groupe cible de CCN est celui de tous les enfants présents et vivant dans la rue.
·               Plus spécialement, les garçons de 6 à 16 ans constituent le groupe prioritaire accueilli chaque jour dans notre centre des garçons. De plus en plus, nous retrouvons parmi eux des enfants handicapés physiques et mentaux rejetés par leurs familles et qui ont besoin d’un suivi particulier (autour de 10% des enfants fréquentant le centre)
·               Les garçons de 16 à 18 ans sont suivis et appuyés dans leurs lieux de travail, dans la rue
·               Les garçons de plus de 18 ans sont régulièrement écoutés et conseillés dans la rue
·               les filles de 6 à 13 ans sont accueillies et hébergées dans notre centre fermé des filles de la rue puis réunifiées dans leurs familles
·               Les filles de 14 à 18 ans sont accueillies dans notre dispensaire, écoutées, suivies dans notre centre d’accueil des grandes filles de la rue et réunifiées le cas échéant dans leurs familles
·               Les filles de plus de 18 ans sont accueillies dans le dispensaire, écoutées et suivies dans la rue, là où elles se trouvent.
·               On retrouve également des familles de la rue (des mamans avec plusieurs enfants) qui ont besoin d’un suivi particulier et d’un appui à l’installation.

En particulier, le centre Ndako Yo Biso a pour ciblé bien précis :
·               Garçons et filles de 6 à 15 ans et leurs familles,
·               Les grands : 15 ans et plus qui ont besoin d’un suivi particulier.

 Ses stratégies sont soutenues aux activités menées par le centre Ndako Ya Biso



III. AFFECTATION DES RESSOURCES
·               Budget :   l’ONG Ndako Ya Biso vit grâce au don et le budget varie selon les partenaires, il a une rubrique qui enregistre le budget de la banque mondial, un autre de l’Unicef, de REEJER et autres partenaires.
·               Ressources Humaines : NDAKO YA BISO, est constitué d’une équipe engagée de 40 personnes : éducateurs, administratives, comptables compétents et motivés. La foi en Dieu proche des petits enfants et l’approche de la communication non violente.
IV. DETERMINANT COMMERCIAL (comment voulons nous y aller ?)
Nous fessons recourt au 4P du marketing commercial qui est aussi utilisé en marketing social, malgré la différence en ce dernier le produit c’est les valeurs, le prix : le comportement à laisser juger dégradant à la société…
Contrairement au produit commercial qui se situe dans le domaine de l’avoir, le produit social  reste dans l’ordre de l’être et vise une dimension qualitative. Le produit social c’est l’idée, la croyance ou l’habitude que le public cible doit accepter, adopter ou modifier afin de répondre à ses besoins. Mais, il peut parfois s’agir d’un comportement lié à l’utilisation d’un objet. Par exemple, les comportements anti-sida peuvent promouvoir l’usage du préservatif ou même le  distribuer ; le planning familial propose souvent le recours à un stérilet ou à une pullule. Dans l’un ou l’autre cas, « le marketing social ne porte pas sur la transaction économique. Il est antérieur : il s’agit de persuader un non-utilisateur de changer son mode de vie ou ses valeurs ».[4] Comme le dit Fine, « avant d’acheter quelque chose, je dois acheter l’idée que c’est une bonne idée d’acheter cette chose ».[5] Pour Philip et Zaltman, le produit social est «  des valeurs, des croyances, des tendances, affectives, du comportement ou d’une combinaison quelconque de ces éléments ». [6]
L’idée générale est de réconcilier l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son environnement en vue d’une réinsertion social et familiale durable. Pour cette raison NDAKO YA BISO,  pendant ses 10 ans d’existence a  réunifié plus de 1.500 enfants dans leur famille. 500 enfants sont scolarisés, 40 ont fini les formations, 300 mamans reçoivent les micro-crédits pour stabiliser la famille etc. son rêve est de ne plus avoir les enfants dans la rue.
Le prix en marketing social, c’est ce que cela coûte au public cible, en termes d’habitudes, de mentalité à changer et de temps ou d’argent à consacrer, pour le changement de comportement est perçu comme un coût au même titre que l’abandon d’une somme d’argent contre un bien. « le coût du changement, c’est aussi le coût de la remise en question :il s’agit d’un effort d’analyse ,de  comparaison, de décision et de rupture avec le passé, de désapprentissage et de réadaptation aux réactions nouvelles que cela suscite dans l’entourage ».[7]
A Ndako Ya Biso, on défend comme cause social : les enfants dits de la rue, qui ont le droit de vivre en famille, d’étudier comme tout autre enfant. Ses enfants se droguent, volent, manquent d’affection, d’attention, alors, il faut leurs convaincre pour changer le comportement et cela leur coûte chair. Pour ce, il faut leur proposer quelque chose qui en balançant le coût et l’avantage, le coût soit inferieur à l’avantage pour un changement favorable.

 La place
La place en marketing des idées et des comportements, c’est l’endroit ou le média utilisé pour transmettre le message. Il s’agit d’un réseau d’action, un réseau d’influence et un réseau d’information auxquels il faut ajouter un réseau de distribution classique lorsqu’un produit matériel est en cause.[8]
NDAKO YA BISO, passe son message aux radios situées dans le marché par ce que c’est là ou vit sa population cible. Et il y a aussi les dépliants puis la sensibilisation qu’il effectue dans les sites où logent des enfants.
 La promotion
C’est le moyen de communication ou le message utilisé pour attirer l’attention sur le produit social qui est une attitude, une valeur, une idée et non un objet matériel autonome. C’est sur le produit qu’il faut construire un discours dont les conséquences heureuses ne sont pas perceptibles directement mais doivent être explicitées, l’individu n’acceptant, par exemple, de cesser de fumer qu’à condition d’imaginer le mieux-être qui en découlera.
Certes, le message de Ndako Ya Biso  est  « la place de l’enfant est dans sa famille » et « l’enfant n’est pas sorcier ». 
Face  à se message, l’individu peu résister. Pour un orphelin ce message n’a pas d’impact. Oui il est vrai que l’enfant doit  grandir en famille pour son épanouissement et son éducation.  Mais nous vivons dans un pays ou les droits de l’enfant est à la merci  de la population et donc les parents manquent le boulot puis néglige les enfants.  Aujourd’hui, dans la ville province de Kinshasa, par jour au moins il y a  trois  jeunes filles qui jettent les enfants  dans la rue et dans chaque centre de santé il y a des filles qui interrompent les grossesses.
Leur logo ressemble à une maisonnette. Leur devise c’est la réconciliation familiale et vise la fraternité. 
Le noyau de message c’est : la place de l’enfant est dans sa famille, ce message a pour cible les enfants eux mêmes et les parents ; le message spécifique s’adresse aux parents par ce que l’on dit l’enfant n’est pas sorcier.








Variables de la composante
Activités
Responsables
Coordination des Opérations
Calendrier des Activités
Évaluation : nombre d’enfant réunifiés/ Coût (imaginaire)
Plan de rechange  
produit
Réunion de travail avec tous les chefs de service pour les former sur les nouvelles directives visant l’innovation du travail ex : d’autres stratégies a adopté.
Le projet est géré sous la supervision du Conseil d’administration de LBM qui se réunit régulièrement pour suivre les grandes lignes du projet, écouter les soucis des animateurs, et suivre les dossiers financiers.

Le projet est dirigé par un membre de la CCN, responsable du projet, Jean-Pierre Godding, de nationalité belge, assisté d’un comité de gestion qui se réunit mensuellement. Le comité comprend le responsable du projet, la responsable du projet des filles, Madame Marie-Noëlle Marguerite, le gestionnaire du centre des garçons M. Benoit Lokila, le gestionnaire du centre des filles M. Thomas Prevost, l’administrateur du centre des garçons M.Didier Kuma, l’administratrice du centre des filles Madame Laetitia Mbuyi et la comptable Madame Delphine Seegoolam.

Toute l’équipe
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
En ce qui concerne l’année de 2014
52 Réunion
47 enfant réunifiés coût 1500£
68/1800£
81/2000£
118/2500£
138/2800£
137/2800£
149/3050£
192/3948£
281/4500£
En ce qui concerne l’an 2014
350/7000£

 Formation pour toute l’équipe et la revisitassions des activités menées.
Réunion avec tous les animateurs du centre et des formations sur les droits de l’enfant puis  la communication non violente, la sensibilisation avec les enfants et leur environnement.





Prix
Cause défendu, la consommation de l’alcool…comportement néfaste à jeter.
Les formations sur les droits de l’enfant et la sensibilisation
Les animateurs
Chaque lundi
Les enfants qui partent à l’école et suivent les formations professionnelles
Changer la méthode de sensibiliser ex organisé les pièces de théâtre
Place
le rond-point Ngaba (communes de Makala, Ngaba et Lemba)
Intendance (commune de Lemba)
Le site de l’Université (commune de Lemba),
Kisenso (commune de Kisenso),
Wenze Ngaba (commune de Ngaba) ,
Super-Lemba (commune de Lemba),
Commune, cité verte et Matadi Mayo (commune de Mont Ngafula),
Marché de Selembao (commune de Selembao),

Kinshasa
Les animateurs
Chaque jour ils visitent les enfants
Plus de 1500 enfant réunifié en famille
Améliorer la politique communicationnelle
Promotion
le message de Ndako Ya Biso  est  « la place de l’enfant est dans sa famille » et « l’enfant n’est pas sorcier ».  ce message véhicule dans le dépliant, de bouche à l’oreille et aux émissions qui passent aux radios placées dans de marché.
Les animateurs
L’équipe
Rappeler du message tout le jour.
Peu d’enfant rechute, moins de partenaire
Créer une publicité, utilisation de médias de masse
















Dans ce travail, nous avons présenté le plan de communication de l’ONG Ndako ya Biso qui est situé au quartier Mabulu deux, à la commune de Ngaba au numéro 69 de l’avenue Malanga ; cette entreprise a un problème d’image.  

A Ndako Ya Biso, on défend comme cause social : les enfants dits de la rue, qui ont le droit de vivre en famille, d’étudier comme tout autre enfant. Ses enfants se droguent, volent, manquent d’affection, d’attention, alors, il faut leurs convaincre pour changer le comportement et cela leur coûte chair. Ladite entreprise n’utilise pas les Médias de masse et il a pour objectif « La place d’un enfant est dans sa famille. Cela implique la réconciliation de l’enfant avec lui-même, avec sa famille, avec son milieu, la réinsertion, la sensibilisation de l’enfant dans sa famille et sensibilisation du milieu aux droits de l’enfant ».
Comme tout entreprise, elle ses forces et faiblesses, et les opportunités et menaces que nous avons soulevé si haut.

Il mène ses activités qu’à la place où l’on peut repérer facilement ses enfants dits de la rue.son cible est les filles et garçons dont l’âge varie de 6 à 15 et de 15 à plus puis  leur famille. Son message est : « la place de l’enfant est dans sa famille » et « l’enfant n’est sorcier ».


[1] http://www.broch-commcollection19-plan-communictaion-stratégique-fr-tcm119-106099.pdf
[2] Idem
[3]  Michel Beauchamp et autres, communication publique et société : repères pour la réflexion et l’action, éd ; Gaëtan Morin, 1991, p .294-295
[4] Idem P294-295

[5]  Fine, S.H., The marketing of ideas and social issues, New York, Preager, 1981,P.189
[6]  Kotler, P. et G. Zaltman, op cit, p.7                                                                         
[7] Michel B OP cit .p 305
[8] Op.cit.p.308

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