A la
lumière de Mathieu GUIDERE, dans son
ouvrage méthodologie de la recherche.
Guide du jeune chercheur en lettres,
langues, sciences humaines et sociales ; maitrise, DEA, MASTER,
Doctorat, publié à Ellipse, édition Marketing S.A., 2004,127p.
La lecture de cet ouvrage qui est l’une parmi
tend d’autre qui explique aux étudiants
de bien mener une recherche scientifique et de bien écrire son travail de fin
d’année, fin d’étude, de maîtrise et de doctorat. Pour nous c’est le seul moyen, d’apprendre à rédiger un projet personnel de
recherche et d’assurer avec compétence et en véritable spécialiste une charge
professionnelle en sciences sociales et humaines, et d’acquérir
d’autres connaissances. Cet ouvrage est très riche dans la mesure où il nous
invite à voir autrement, de bien reculer pour prendre l’élan. Il est très clair
et précis.
Ce
livre compte deux grandes parties, outre l’introduction. La première partie est
intitulée fiches pratiques et conseils métrologiques. La deuxième partie, est
intitulée Méthodes d’analyse et cadres théorique.
Dans
cet ouvrage qui est destiné à guider les premiers pas du jeune chercheur sur le
chemin du savoir universitaire ; l’auteur stipule qu’au niveau de la méthode :
le progrès de la science est intimement lié à ceux de la méthode. Une recherche
effectuée sans méthodologie préalable se condamnerait à errer sur les chemins sinueux
de l’herméneutique et de l’extrapolation aléatoire. L’absence de méthode entraine,
en effet, une perte de temps et d’énergie considérables. Cela ne signifie pas
pour autant qu’il ne peut y avoir de science sans conscience méthodologique
n’est que ruine de la recherche. C’est ainsi qu’il définit la méthode comme étant l’ensemble des démarches que suit l’esprit
humain pour découvrir et démontrer un fait scientifique. S’interroger sur la
« méthode », c’est s’interroger sur la « voie » (odos en
grec) suivie pour mener à bien une recherche. Cet ouvrage propose une
initiation générale aux principales approches méthodologiques et une
introduction aux grands thèmes de l’épistémologie des sciences humaines et
sociales.
Pour
la conduite d’un projet de recherche, cette dernière
concerne l’organisation méthodologique mise en œuvre pour faire en sorte que l’ouvrage
(mémoire, master ou thèse) réponde aux exigences académiques et qu’il soit
conforme aux attentes du directeur et de l’institution.
Le
choix d’une méthodologie pour conduire son projet, bien que contraignant, est
un atout qui permet à l’étudiant de mener une recherche organisée selon des règles
clairement exprimées et discutées avec le directeur de recherche.
Tout
d’abord, le projet doit s’inscrire dans le cadre des programmes de recherche de
la structure d’accueil. Raison pour la quelle il est nécessaire, avant même de
se lancer dans le projet, de définir les équipe et domaines de recherche dans
lesquels l’étudiant veut/peut s’intégrer.
Une
fois inscrit, le projet de recherche doit suivre différentes étapes au terme
desquelles certains contrôles doivent être effectués. Chaque étape fait l’objet
d’une validation à partir d’un document spécifique. Cela permet de vérifier
l’adéquation du travail mené par rapport aux objectifs et aux délais définis
pour le projet.
Les
entretiens avec le directeur de recherche sont la forme la plus courante de
validation des étapes. Dans la pratique, le travail doit être découpé de manière
schématique en trois grandes phases :
1)
La phase préparatoire qui permet de circonscrire un objet de recherche
scientifique et de s’assurer de sa faisabilité en répertoriant notamment les
documents disponibles, les travaux antérieurs, l’opportunité, l’intérêt
stratégique à court et à long terme de
la recherche, etc.
2)
La phase de la réalisation qui comporte l’élaboration
d’un plan de travail puis d’un plan de rédaction. Elle commence par une analyse
de l’existant avant d’élargir la recherche à ce qui est inconnu. Le jeune
chercheur doit alterner les phases de
documentation avec les phases de rédaction pour ne pas se trouver, en bout de course,
submergé d’informations hétéroclites dont il ne sait que faire ni comment les
organiser.
3)
La phase finale qui consiste à soumettre
l’ouvrage au directeur pour validation et contrôle de la qualité. (…) cette
phase est couronnée par la soutenance publique et la discussion des résultats
de la recherche.
Durant
toutes ces phases, le suivi du directeur de recherche est essentiel, car il
permet de « cadrer » le travail tant sur le plan scientifique que
technique. L’étudiant chercheur ne doit pas hésiter à poser toutes de questions qui le taraudent, même s’il est jugé,
parfois « futile » ou trop simples. Ces questions sont légitimes et permettent
d’éviter le hors-sujet ou le contre-sens.
Du point de vue planning de
travail, nous devons
supposer les mois et les dates du choix
d’un directeur, et autres comme nous l’avons présenté dans notre projet
de mémoire. Ce point nous a aidées à la planification de notre projet de
mémoire.
A
la première partie de l’ouvrage qui est intitulée Fiches pratiques et
conseils méthodologiques, l’auteur
l’introduit en se posant la question qui suive :
Il répond comme suit : La recherche
universitaire implique d’abord une investigation ayant pour objet un point ou
un phénomène particulier. Toute recherche est censée avoir un sujet précis, une
problématique, un plan et une méthode. Ainsi, ces éléments doit être explicités
par l’étudiant au début de son travail, car le processus de la recherche compte
tout autant que les résultats auxquels il peut aboutir. Ce qui importe le plus
c’est l’apprentissage d’une démarche heuristique rigoureuse et cohérente.
Il souligne alors que la recherche peut
prendre plusieurs formes, elle peut consister en :
·
L’analyse d’un phénomène notable ou nouveau.
·
L’interprétation et la critique d’une
œuvre/texte précis.
·
La
discussion et l’approfondissement d’une question récurrente du domaine.
·
L’éclairement d’un débat ancien avec des éléments
nouveaux.
·
La révision et/ou la réinterprétation d’un
corpus textuel institué.
·
La confrontation et la comparaison de textes
ou de corpus anciens et modernes.
·
L’étude d’un point/thème particulier à partir
de données reconstruites ou récentes.
Quel
que soit le type de sujets, la recherche ne peut être une simple compilation
d’informations ni une synthèse de l’existant. En bref, la recherche
universitaire a pour finalité ultime de faire progresser la science et
d’approfondir les connaissances dans un domaine particulier du savoir humain.
Toute recherche scientifique comporte ses
principales étapes de recherche ; dans cet ouvrage, l’auteur le résume en
quatre :
ü La phase d’investigation : elle
consiste à réunir la documentation nécessaire au traitement du sujet ;
ü La phase d’analyse : elle
consiste à décortiquer les sources, les postulats du domaine et le contenu des études
élaborées.
ü Phase documentaire :
elle consiste à trier et à organiser les
données et éléments utiles issus de la phase d’investigation.
ü Phase de rédaction :
elle consiste à mettre par écrit les idées et données organisées dans les
fiches suivant un plan progressif d’exposition.
En effet,
le facteur « temps » est particulièrement important : il faut
savoir gérer son année de sorte à équilibrer
son investissement dans chacune de ces phases. En règle générale, c’est la
phase d’analyse et documentation qui exige le plus de temps. Une fois les
données classées et analysées, la rédaction ne devrait pas poser de problème
majeur. Pour ce il distingue deux « stratégies » de la
recherche le chercheur se met à la rédaction une fois réunie toute la
documentation, soit il rédige au fur et à mesure de l’avancement de ses
recherches. En cela, la deuxième option est la meilleur par ce qu’en avançant
tout change et on acquière d’autres connaissance. La recherche peut se faire d’une manière bibliographique (livres dans la bibliothèque) et la recherche
d’information sur le web.
En
ce qui concerne la recherche
bibliographique, ce qu’il faut
maitriser, c’est le tri des informations et de la délimitation des ressources
utiles. Pour ce faire, l’étudiant chercheur doit d’emblée combiner plusieurs
types de critères de sélection :
·
Chercher par mot clé du domaine (lettres,
histoire, sociologie, etc.)
·
Chercher par mot clé du titre ou de l’auteur
(s’il s’agit d’une mono graphie).
·
Chercher par mot clé de la thématique en veillant à préciser le
champ de recherche.
·
Chercher par mot clé de la méthode critique
ou du courant de pensée.
Du
point de vue la recherche d’information
sur le web, il y a trois type d’outils de
recherche :
·
Les « métachercheurs » leur intérêt
réside dans le fait qu’ils fournissent le nombre de résultats par moteur de
recherche, ainsi que les mots clés employés pour la description des sites.
·
Les « moteurs de recherche » leur
intérêt réside dans les fonctionnalités de recherche qu’ils offrent.
·
Les « répertoires de recherche »
qui présentent la spécificité d’effectuer une sorte de tri préalable des dites
sites suivant des critères de classement propres à chaque répertoires :
contenu, type d’affichage, publicité, fréquentation, etc.
Le
chercheur doit penser à deux types des fiches de travail : les fiches
bibliographiques contiennent les références précises des articles et des
ouvrages qu’il aura lus avec, pour les principaux écrits une fiche détaillée
indiquant la thèse centrale de l’auteur… et les thématiques. Pour obtenir des
bons résultats, il faut veiller à bien définir la catégorie thématique :
scientifique, littéraire, historique, etc.
L’auteur souligne que tout travail de recherche
nécessite un corpus d’études par corpus d’étude nous devons entendre l’ensemble
des documents sur lesquels portera l’étude ; la problématique des
postulats et différentes implications, cette problématique doit apparaitre clairement
dans l’introduction et c’est une reformulation généralement articulé au tours
de trois questions essentielles en heuristique académique,(QUOI,COMMENT ET
POURQUOI) ; en effet, il y a aussi un plan qui est l’ensemble construit et
raisonné de différentes étapes qui seront suivies, soit lors de la phase de
recherche, soit lors de la phase de rédaction et le titre qui est compris comme le repère visuel et signifiant
du texte du mémoire ou de la thèse, dans la mesure où il permet de situer dans
le mouvement général du développement , nous avons le titre synthétique,
le titre énigmatique et le titre interrogatif.
Signalons que la rédaction du mémoire de
recherche ou d’une thèse de Doctorat doit respecter un certain nombre de règles
qui déterminent l’écriture, définissent
les exigences scientifiques et académiques puisque l’on ne peut pas rédiger un
mémoire comme un rapport administratif. C’est pourquoi il est important de
recourir aux théories et méthodes de recherche.
A ce propos, chaque domaine de recherche possède des théories instituées
et des méthodes éprouvées. Les théories permettent à l’étudiant de constituer
une méthode personnelle, tout en se portant sur ce que les autres ont déjà présenter.
Pour présenter la rédaction, il faut avoir
préparé au préalable, un certain nombre de fiches qui vont servir de base à la
rédaction. Au sein d’une section ,il faut passer par quatre étapes de
rédaction, nous devons exposé de l’idée du sujet, le discuter tout en
ressortissant les hypothèses ,présentation des éléments réuni par le chercheur
qui permettent d’éclairer les questions soulevées à la problématique et une
synthèse des éléments dans le cadre d’une brève conclusion qui servira de
transition au développement suivant.
L’auteur nous présente quelques types
d’approches qu’on utilise en sciences
humaines et sociales, tout comme en langues et en lettres. Mais, il faut
signaler qu’il y a deux types d’approche heuristique, c’est-à-dire de manière de
faire en abordant un objet de recherche particulier. En effet, nous pouvons
aborder les phénomènes de manières directe ou indirecte et procéder soit par
comparaison soit par opposition. Nous avons comme approche :
·
Approche
empirique : elle part de l’observation extérieure vers le sujet pour en
tirer les conséquences possibles et construire une théorie ;
·
Approche
déductive : elle consiste à émettre une hypothèse de travail, puis à
essayer de la vérifier par l’analyse ou par l’expérimentation. Ici, nous dégageons :
la description et la définition de l’objet d’étude, l’explication des phénomènes
décrits et la théorisation qui consiste à énoncer une règle générale ou un système
d’idées à partir des éléments décrits, analyser et expliqués.
Il sied de signaler qu’il y a les règles
d’observation (fait que l’on peut observer et étudier) et les règles du relevé
(avant de commencer l’étude d’un phénomène ou l’analyse d’un fait il faut recourir aux faits qui montre
que réellement y a un problème).
D’après Mathieu G, l’introduction est une partie cruciale et incontournable de toute
recherche, car nul ne peut rédiger un mémoire sans introduction. C’est la
première partie par laquelle le lecteur accède au contenu qu’il doit effectuer.
C’est pourquoi il faut lui accorder un
soin particulier, tant au niveau de la rédaction que de la construction. Pour
le réaliser, il faut :
·
Définir le
cadre de l’étude et de l’optique dans laquelle sera traitée la question
principale ;
·
Poser la
problématique du sujet après analyse de l’intitulé ;
·
Synthétiser
l’état de la recherche sur le sujet ou la question choisie ;
·
Présenter le
corpus ou le support de l’étude et justifier son choix ;
·
Annoncer les
grandes lignes du mémoire ainsi que les axes d’analyse retenue pour le sujet.
L’introduction doit être bien rédigée (sans
fautes d’orthographe ni maladresses de style).
Par contre, la conclusion, est la dernière
partie du développement. Elle est une note finale sur laquelle se clôt le
mémoire de recherche ou la thèse de Doctorat. Elle a pour fonction de synthétiser et de
mettre en perspective les résultats de l’étude présentée tout au long de
l’écriture. Pour ce, elle doit proposer un résumé intelligent de tout ce que
nous avons fait. C’est ici que l’on indique les questions connexes à la
recherche menée et qui méritent d’être étudiées. Soulignons que la
bibliographie est indispensable dans une recherche scientifique. Nul ne censé
tout connaitre et la science se complète.
Mathieu G estime que les citations sont les
extraits d’articles ou d’ouvrages lus, qui vont être insérés dans la rédaction.
Elles servent à illustrer les idées développées ou à faire progresser la
démonstration argumentative amorcée. Elles ne sont pas une fin en soi. Hormis
les citations il y a les notes en bas ou
en fin de page ou de section ; il en existe deux sortes. En suite, il y a des
annexes, qui peuvent être des annexes d’illustration ou d’information ; enfin
il y a la table de matière qui assume une fonction signalétique et une fonction
synthétique ; l’index qui est un outil pratique et utile au lecteur dans
tout travail scientifique. On en distingue deux types : index de noms et
index des thèmes.
Dans cette première partie, l’auteur parle
aussi du traitement de texte informatique, la saisie de manuscrit, la
ponctuation, la ponctuation dans les autres langues, il nous donne les
remarques sur le bon usage de la ponctuation, il explique les abréviations
telque : id qui veut dire idem. Ensuite, il donne quelques recommandations
formelles diverses, les états psychologique du chercheur, la gestion des
relations humaines. Et enfin, l’exposé de soutenance.
La seconde partie de l’ouvrage est consacrée aux méthodes
d’analyse et cadre théoriques. Elle
présente et explique les différentes méthodes d’analyse en sciences humaines et sociale. Il s’agit de :
·
La méthode analytique : c’est une opération intellectuelle qui
consiste à décomposer une œuvre ou un texte en ses éléments essentiels afin
d’en saisir les rapports et de donner un schéma général ou d’ensemble. L’auteur
montre qu’il existe plusieurs sortes d’analyse :
ü Analyse distributionnelle ;
ü Analyse sémique ;
ü Analyse qualitative / quantitative ;
ü Analyse économique ;
ü Analyse iconographique ;
ü Analyse informatique ;
ü Analyse logique.
·
La méthode synthétique : Est une opération intellectuelle qui
consiste à passer du simple au composé, c’est-à-dire des éléments constitutifs
d’un ensemble au tout qui les réunit ;
·
La méthode déductive : elle consiste à passer de propositions
prises pour prémisses à des propositions qui en résultent, suivant des règles
logiques. Elle permet dans la pratique
de vérifier une hypothèse générale sur plus grand nombre d’observations
particulières.
·
La méthode inductive : c’est une opération mentale, qui permet de passer de faits à la règle,
c’est-à-dire de cas singuliers aux cas spéciaux comme l’a démontré le philosophe
J.S. Mill, que ça permet le passage de l’observation à la loi »,
c’est-à-dire autorise la généralisation tout en sachant que toute
généralisation peut être abusive.
·
La méthode objective : pour cette
méthode, il faut considérer l’objet d’étude comme existant hors de l’esprit, de
façon autonome et indépendante, c’est-à-dire lorsqu’on effectue une recherche
en veillant à être neutre et méthodique.
·
La
méthode dialectique : c’est
une démarche intellectuelle qui envisage toujours la chose et son contraire,
avant d’en déduire une synthèse. Elle présente comme conséquence l’exposé du
sujet, ensuite sa comparaison.
·
La
méthode expérimentale : elle donne la priorité à l’expérience et
cherche à résoudre le problème suite à cette dernière en ce sens que toute conclusion doit résulter
d’une expérimentation.
·
La méthode systématique : elle consiste à considérer l’objet
d’étude comme un système, c’est-à-dire un ensemble d’éléments complexes en
relation de dépendance réciproque. On l’utilise aussi en psychologie sociale et
en économie politique.
Signalons que, quelque soit la méthode
utilisée, il existe trois étapes dont il convient de respecter l’enchaînement :
l’observation des faits, l’élaboration d’hypothèses et la vérification ou la
validation des thèses.
Ø La déduction scientifique : qui consiste
à partir des idées générales communément admises pour réduire d’autres idées
qui en résultent nécessairement, sans recours à l’expérience. Elle fonctionne
en allant par l’indice pour inférer des idées qui en sont directement
issues ;
Ø Les hypothèses : elles constituent, une
explication admise temporairement concernant des phénomènes donnés et cela,
jusqu’à sa confirmation ou sa réfutation par l’expérience ou par la démonstration ;
Ø Pour
émettre une hypothèse rigoureuse, le chercheur peut l’émettre, à partir d’une
observation partielle en s’interrogeant sur la règle qui régit le
phénomène ; soit à partir d’une loi générale en s’interrogeant sur les
phénomènes explicatifs qui la sous-tendent ;
Ø Pour ce faire, il faut prendre quelques
précautions avant d’émettre une hypothèse soit après avoir observé un phénomène en
plusieurs reprises, soit après une analogie ;
Ø Conditions
des hypothèses rigoureuses : elles doivent se faire à partir d’une
observation empirique ou d’une étude préalable et non des idées générales ou de
simples suppositions sans fondement concret ou patent ; il faut qu’elles
puissent être vérifiable dans la réalité, soit par le biais d’une enquête, soit
par l’expérimentation ; il faut aussi qu’elles soient cohérentes, c'est-à-dire qu’elles ne contiennent pas de contradiction
interne flagrante ni d’incompatibilités radical avec des lois ou des données
empiriques établies ;
Ø Pour vérifier
la justesse d’une hypothèse, il faut recourir à la technique du relève
exhaustif qui consiste à réaliser : des tableaux de validation de
l’hypothèse contenant tous les indices qui permettent de confirmer
l’explication avancée et présenter les tableaux d’invalidation de l’hypothèse
contenant tous les exemples qui infirment ou démentent l’hypothèse.
Ø Pour verifier une hypothèse il faut :
faire le choix d’un point précis à étudier, relevé systémiquement des
occurrences dans le corpus, (…).
En brève, les hypothèses du travail suivent la
démarche heuristique qui peut vérifier :
·
L’objectivité
des hypothèses émises, des faits décrits et des conclusions tirées ;
·
La généralité
des hypothèses qui concernent un ensemble ou une catégorie de problèmes et non
des faits isolés ;
·
La causalité
ou la déductibilité des résultats, c’est-à-dire le lien entre les causes et les
effets ;
·
La permanence
de la règle ou du principe déduit à partir de l’hypothèse ou l’expérimentation.
L’auteur, présente de même quelques explications de ce que veut dire : le
temps dans la recherche, l’échantillon et le corpus, la causalité et la
finalité, l’ordre et l’organisation, la partie et le tout, l’axe et l’idée
directrice, l’explication et l’interprétation ,la logique heuristique ,la
formes de la démonstration, la nature de la démonstration ,les manières de
démontrer, les types d’approche, les problèmes logiques, l’expérimentation ,les
principes du raisonnement, l’hypothèse, la validation, précautions
méthodologiques générales.
En suite, il expose aussi les
méthodes de recherche historique.
La méthode historique porte sur les événements uniques qui appartiennent
définitivement au passé et qui ne sont pas susceptibles d’être reproduits, à
l’inverse des expériences scientifiques. Cette recherche recours à deux types
d’analyse :
§ Analyse
des phénomènes conjoncturels,
c’est-à-dire de phénomènes historiques qui s’étalent sur une durée moyenne
allant de quelques années à un siècle ;
§ Analyse
des phénomènes structuraux, c'est-à-dire
des phénomènes historiques qui couvrent plusieurs siècles voire des
millénaires, offrant une permanence et une stabilité qui les rend
« remarquables » au sens propre du terme.
Il présente quelques documents sur le quel
peuvent s’appuyer une recherche historique nous en citons deux seulement :
(les ruines et les vestiges du passé, les fouilles archéologique et les
tableaux de peinture et les œuvres d’art). Il souligne qu’il faut collecter les
documents, les examiner, les analyser, puis les critiquer. Il soulève
aussi les problématiques et les
questionnements de la recherche historique, les techniques d’analyse d’un tel
document. Ainsi on recourt à :
§ Analyse
du contexte : on situe le
document dans un contexte, la rédaction, distinguer le titre original et le
titre donné a posteriori, distinguer le type de document et ses objectifs en contexte,
distinguer le type de document et ses destinataires, distinguer la date de
rédaction et l’époque d’application et distinguer le contexte historique et les
conditions de rédaction.
§ Analyse
du contenu : on doit
préciser le contenu explicite du texte et la nature des documents, définir une
problématique, analyser les mots et les notions qui ont une portée
historique : toponymes,…
§ Rédaction
de l’analyse : il faut
éviter le commentaire linéaire du texte pour ne pas tomber dans la paraphasse
ou la glose, adopter un plan thématique en regroupant par « points »
les remarques faites sur les textes…
§ Conclusion
de l’analyse : synthèse des
idées essentielles issues de l’analyse, réponse à la problématique d’étude,…
Mathieu G,
expose aussi la méthode de recherche sociologique : il existe deux grandes approches heuristiques
en sociologie contemporaine : dans la première, le chercheur se propose de
révéler des réalités dont la majorité des acteurs ne seraient pas conscients et
par conséquent de faire « critique » des mécanismes de domination et
d’aliénation propres au système social étudié ; dans la seconde, le
chercheur s’intéressera d’avantage aux phénomènes manifestant la conscience des
acteurs par rapport aux enjeux auxquels ils sont soumis.
L’objectif du chercheur sur à ce point est
double. D’une part, il doit prendre de distance par rapport à la réalité vécue
pour pouvoir la décrire et en analyser les cadres et les règles des
fonctionnements. D’autre part, il doit se dégager des contraintes déterministes
de l’observation pour saisir les vérités rouages et mécanismes des faits
sociaux. La recherche en sociologie doit être comparative dans le temps et dans
l’espace.
Pour chuter, l’auteur présente une grille
d’évaluation d’un travail de recherche dont voici les axes principaux :
Du point
de vue de la forme, il faut tenir compte de :
Ø La présentation générale du travail est
satisfaisante ;
Ø La mise en page est correcte, soignée, excellente ;
Ø L’emploi des guillemets, des majuscules, est
cohérent ;
Ø Les notes sont bien organisées, maigres,
inexistantes ;
Ø Les pages sont numérotées, bien imprimées,
remplies ;
Ø La table de matière est complète, exacte,
pratique ;
Ø Les annexes sont utiles, mal faites,
inexistantes ;
Ø L’indexe est précis, pratique, utile, mal
fait, à refaire ;
Ø La ponctuation est respectée, absente,
maladroit ;
Ø Les règles d’orthographe et d’accords sont
respectées ;
Ø L’expression est soutenue, familière,
maladroite ;
Ø La répartition en paragraphe est cohérente,
logique et
Ø Le travail est agréable à lire,
difficile ; ennuyeux, confus.
Du point
de vue méthodologique, il faut un
œil si :
Ø Le travail possède une introduction et une conclusion ;
Ø Les références bibliographiques sont complètes,
justes
Ø Le plan
du travail est annoncé, justifié et respecté ;
Ø Les titres reflètent le contenu des parties et
chapitres ;
Ø Les transitions sont soignées, bâclées,
inexistantes ;
Ø La méthode d’analyse est explicite,
adéquate ;
Ø La question posée en cours d’étude a été
traitée, c’est-à-dire répondue ;
Ø La réponse donnée est étayée par des exemples,
Ø Les exemples cités sont bien choisis, futiles,
hors sujet…
Du point
de vue contenu voir si:
Ø Le contenu du travail, présenté correspond au
titre ;
Ø Le contenu respecte le droit, les lois en
vigueur ;
Ø Les analyses menées sont pertinentes,
incomplète ;
Ø La rédaction ne contient pas de
paraphrase ; (…) et
Ø Le résultat présente un intérêt pédagogique,
didactique.
Du point
de vue global :
Ø Le travail est bâclé, mal présenté,
inintéressant ;
Ø Il est une simple compilation, sans véritable
analyse ; (…) et
Ø Le jury est unanime dans son appréciation du
travail.
En annexe, il a placé l’arrêté du 25 avril
2002. Suivi d’une bibliographie et d’une
table des matières.
Ce
livre, nous a édifiées dans
l’élaboration de notre projet de mémoire en ayant l’inspiration de ne pas taper
à coter. Il nous a appris à prendre
position par rapport à la méthode qui correspond à notre travail. Ce livre nous
appris à citer les ouvrages ou à mettre les notes de bas de page puisque nous
n’avons pas eu le cours de la recherche scientifique en première graduat.
Cet
ouvrage a traité presque les mêmes lignes que notre cours. Dont nous soulevons les points suivant :
les étapes de l’élaboration d’un projet de mémoire : l’intitulé ou le sujet du
mémoire, la problématique, l’hypothèse, le cadre théorique, la raison et le
choix du sujet, les méthodes et techniques d’analyse, limite du sujet,
planning, division du travail, le plan détaillé ainsi que la bibliographie. Voici
en quoi notre livre ne s’est pas éloigner du cours.
Il était question de résumer un livre de
recherche en science sociale et humaine. Nous avons résumé le livre de Mathieu
G. méthodologie de la
recherche. Guide du jeune
chercheur en lettres, langues, sciences humaines et sociales ;
maitrise, DEA, MASTER, Doctorat, publié à Ellipse, édition Marketing
S.A., 2004,127p.
La lecture de cet ouvrage qui est l’une parmi
tend d’autre qui explique aux étudiants
de bien mener une recherche scientifique et de bien écrire son travail de fin
d’année, fin d’étude, de maîtrise et de doctorat. Pour nous c’est le seul moyen, d’apprendre à rédiger un projet personnel de
recherche et d’assurer avec compétence et en véritable spécialiste une charge
professionnelle en sciences sociales et humaines, et d’acquérir
d’autres connaissances. Cet ouvrage est très riche dans la mesure où il nous
invite à voir autrement, de bien reculer pour prendre l’élan. Il est très clair
et précis.
Ce
livre compte deux grandes parties, outre l’introduction. La première partie est
intitulée fiches pratiques et conseils métrologiques. La deuxième partie, est
intitulée Méthodes d’analyse et cadres théorique.
Par
rapport à notre projet de mémoire, ce livre, nous a édifiées dans l’élaboration dudit projet en ayant
l’inspiration de ne pas taper à coter. Il nous a appris à prendre position par rapport à la méthode
qui correspond à notre travail. Ce livre nous appris à citer les ouvrages ou à
mettre les notes de bas de page puisque nous n’avons pas eu le cours de la
recherche scientifique en première graduat
En
rapport avec le cours, cet ouvrage a traité presque les mêmes lignes que notre
cours. Dont nous soulevons les points
suivant : les étapes de l’élaboration d’un projet de mémoire : l’intitulé
ou le sujet du mémoire, la problématique, l’hypothèse, le cadre théorique, la
raison et le choix du sujet, les méthodes et techniques d’analyse, limite du
sujet, planning, division du travail, le plan détaillé ainsi que la
bibliographie. Voici en quoi notre livre ne s’est pas éloigner du cours
Ce livre nous a, encore une fois, beaucoup
appris et aidé : il a non seulement complété le cours, mais il l’a aussi
enrichi en expliquant en détails et clairement son contenu ou tout ce que nous
avons eu au cours.
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