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mardi 2 février 2016

RESUME DU LIVRE



A la lumière de Mathieu  GUIDERE, dans son ouvrage méthodologie de la recherche. Guide du jeune  chercheur en lettres, langues, sciences humaines et sociales ; maitrise, DEA,  MASTER,  Doctorat, publié à Ellipse, édition Marketing S.A., 2004,127p.
 La lecture de cet ouvrage qui est l’une parmi tend d’autre qui  explique aux étudiants de bien mener une recherche scientifique et de bien écrire son travail de fin d’année, fin d’étude, de maîtrise et de doctorat.  Pour nous c’est le seul moyen,   d’apprendre à rédiger un projet personnel de recherche et d’assurer avec compétence et en véritable spécialiste une charge professionnelle en sciences sociales et humaines, et d’acquérir d’autres connaissances. Cet ouvrage est très riche dans la mesure où il nous invite à voir autrement, de bien reculer pour prendre l’élan. Il est très clair et précis.
Ce livre compte deux grandes parties, outre l’introduction. La première partie est intitulée fiches pratiques et conseils métrologiques. La deuxième partie, est intitulée Méthodes d’analyse et cadres théorique.
Dans cet ouvrage qui est destiné à guider les premiers pas du jeune chercheur sur le chemin du savoir universitaire ; l’auteur stipule qu’au niveau de la méthode : le progrès de la science est intimement lié à ceux de la méthode. Une recherche effectuée sans méthodologie préalable se condamnerait à errer sur les chemins sinueux de l’herméneutique et de l’extrapolation aléatoire. L’absence de méthode entraine, en effet, une perte de temps et d’énergie considérables. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne peut y avoir de science sans conscience méthodologique n’est que ruine de la recherche. C’est ainsi qu’il définit la méthode comme étant l’ensemble des démarches que suit l’esprit humain pour découvrir et démontrer un fait scientifique. S’interroger sur la « méthode », c’est s’interroger sur la « voie » (odos en grec) suivie pour mener à bien une recherche. Cet ouvrage propose une initiation générale aux principales approches méthodologiques et une introduction aux grands thèmes de l’épistémologie des sciences humaines et sociales.
Pour  la conduite d’un projet de recherche, cette dernière concerne l’organisation méthodologique mise en œuvre pour faire en sorte que l’ouvrage (mémoire, master ou thèse) réponde aux exigences académiques et qu’il soit conforme aux attentes du directeur et de l’institution.
Le choix d’une méthodologie pour conduire son projet, bien que contraignant, est un atout qui permet à l’étudiant de mener une recherche organisée selon des règles clairement exprimées et discutées avec le directeur de recherche.
Tout d’abord, le projet doit s’inscrire dans le cadre des programmes de recherche de la structure d’accueil. Raison pour la quelle il est nécessaire, avant même de se lancer dans le projet, de définir les équipe et domaines de recherche dans lesquels l’étudiant veut/peut s’intégrer.

Une fois inscrit, le projet de recherche doit suivre différentes étapes au terme desquelles certains contrôles doivent être effectués. Chaque étape fait l’objet d’une validation à partir d’un document spécifique. Cela permet de vérifier l’adéquation du travail mené par rapport aux objectifs et aux délais définis pour le projet.

Les entretiens avec le directeur de recherche sont la forme la plus courante de validation des étapes. Dans la pratique, le travail doit être découpé de manière schématique en trois grandes phases :
1)    La phase préparatoire qui permet de  circonscrire un objet de recherche scientifique et de s’assurer de sa faisabilité en répertoriant notamment les documents disponibles, les travaux antérieurs, l’opportunité, l’intérêt stratégique à court  et à long terme de la recherche, etc.
2)    La phase de la réalisation  qui comporte l’élaboration d’un plan de travail puis d’un plan de rédaction. Elle commence par une analyse de l’existant avant d’élargir la recherche à ce qui est inconnu. Le jeune chercheur doit alterner les phases  de documentation avec les phases de rédaction pour ne pas se trouver, en bout de course, submergé d’informations hétéroclites dont il ne sait que faire ni comment les organiser.
3)    La phase finale qui consiste à soumettre l’ouvrage au directeur pour validation et contrôle de la qualité. (…) cette phase est couronnée par la soutenance publique et la discussion des résultats de la recherche.
Durant toutes ces phases, le suivi du directeur de recherche est essentiel, car il permet de « cadrer » le travail tant sur le plan scientifique que technique. L’étudiant chercheur ne doit pas hésiter à poser toutes  de questions qui le taraudent, même s’il est jugé, parfois « futile » ou trop simples. Ces questions sont légitimes et permettent d’éviter le hors-sujet ou le contre-sens.
Du point de vue planning de travail, nous devons  supposer les mois et les dates du choix  d’un directeur, et autres comme nous l’avons présenté dans notre projet de mémoire. Ce point nous a aidées à la planification de notre projet de mémoire.
A la première partie  de l’ouvrage  qui est intitulée Fiches pratiques et conseils méthodologiques, l’auteur  l’introduit en se posant la question qui suive :
 Il répond comme suit : La recherche universitaire implique d’abord une investigation ayant pour objet un point ou un phénomène particulier. Toute recherche est censée avoir un sujet précis, une problématique, un plan et une méthode. Ainsi, ces éléments doit être explicités par l’étudiant au début de son travail, car le processus de la recherche compte tout autant que les résultats auxquels il peut aboutir. Ce qui importe le plus c’est l’apprentissage d’une démarche heuristique rigoureuse et cohérente.
 Il souligne alors que la recherche peut prendre plusieurs formes, elle peut consister en :
·         L’analyse d’un phénomène notable ou nouveau.
·         L’interprétation et la critique d’une œuvre/texte précis.
·         La  discussion et l’approfondissement d’une question récurrente du domaine.
·         L’éclairement d’un débat ancien avec des éléments nouveaux.
·         La révision et/ou la réinterprétation d’un corpus textuel institué.
·         La confrontation et la comparaison de textes ou de corpus anciens et modernes.
·         L’étude d’un point/thème particulier à partir de données reconstruites ou récentes.
Quel que soit le type de sujets, la recherche ne peut être une simple compilation d’informations ni une synthèse de l’existant. En bref, la recherche universitaire a pour finalité ultime de faire progresser la science et d’approfondir les connaissances dans un domaine particulier du savoir humain.
 Toute recherche scientifique comporte ses principales étapes de recherche ; dans cet ouvrage,  l’auteur le résume en quatre :
ü  La phase d’investigation : elle consiste à réunir la documentation nécessaire au traitement du sujet ;
ü  La phase d’analyse : elle consiste à décortiquer les sources, les postulats du domaine et le contenu des études élaborées.
ü  Phase documentaire : elle consiste à trier et  à organiser les données et éléments utiles issus de la phase d’investigation.
ü  Phase de rédaction : elle consiste à mettre par écrit les idées et données organisées dans les fiches suivant un plan progressif d’exposition.
En effet, le facteur « temps » est particulièrement important : il faut savoir gérer son année  de sorte à équilibrer son investissement dans chacune de ces phases. En règle générale, c’est la phase d’analyse et documentation qui exige le plus de temps. Une fois les données classées et analysées, la rédaction ne devrait pas poser de problème majeur. Pour ce il distingue deux «  stratégies » de la recherche le chercheur se met à la rédaction une fois réunie toute la documentation, soit il rédige au fur et à mesure de l’avancement de ses recherches. En cela, la deuxième option est la meilleur par ce qu’en avançant tout change et on acquière d’autres connaissance. La recherche  peut se faire d’une manière bibliographique  (livres dans la bibliothèque) et la recherche d’information sur le web.
En ce qui concerne la recherche  bibliographique,  ce qu’il faut maitriser, c’est le tri des informations et de la délimitation des ressources utiles. Pour ce faire, l’étudiant chercheur doit d’emblée combiner plusieurs types de critères de sélection :
·         Chercher par mot clé du domaine (lettres, histoire, sociologie, etc.)
·         Chercher par mot clé du titre ou de l’auteur (s’il s’agit d’une mono graphie).
·         Chercher par mot clé  de la thématique en veillant à préciser le champ de recherche.
·         Chercher par mot clé de la méthode critique ou du courant de pensée.
Du point de vue la  recherche d’information sur le web, il y a trois type d’outils de  recherche :
·         Les « métachercheurs » leur intérêt réside dans le fait qu’ils fournissent le nombre de résultats par moteur de recherche, ainsi que les mots clés employés pour la description des sites.
·         Les « moteurs de recherche » leur intérêt réside dans les fonctionnalités de recherche qu’ils offrent.
·         Les « répertoires de recherche » qui présentent la spécificité d’effectuer une sorte de tri préalable des dites sites suivant des critères de classement propres à chaque répertoires : contenu, type d’affichage, publicité, fréquentation, etc.
Le chercheur doit penser à  deux types  des fiches de travail : les fiches bibliographiques contiennent les références précises des articles et des ouvrages qu’il aura lus avec, pour les principaux écrits une fiche détaillée indiquant la thèse centrale de l’auteur… et les thématiques. Pour obtenir des bons résultats, il faut veiller à bien définir la catégorie thématique : scientifique, littéraire, historique, etc.
L’auteur souligne que tout travail de recherche nécessite un corpus d’études par corpus d’étude nous devons entendre l’ensemble des documents sur lesquels portera l’étude ; la problématique des postulats  et différentes implications,  cette problématique doit apparaitre clairement dans l’introduction et c’est une reformulation généralement articulé au tours de trois questions essentielles en heuristique académique,(QUOI,COMMENT ET POURQUOI) ; en effet, il y a aussi un plan qui est l’ensemble construit et raisonné de différentes étapes qui seront suivies, soit lors de la phase de recherche, soit lors de la phase de rédaction et le titre qui est  compris comme le repère visuel et signifiant du texte du mémoire ou de la thèse, dans la mesure où il permet de situer dans le mouvement général du développement , nous avons le titre synthétique, le titre énigmatique et le titre interrogatif.
Signalons que la rédaction du mémoire de recherche ou d’une thèse de Doctorat doit respecter un certain nombre de règles qui  déterminent l’écriture, définissent les exigences scientifiques et académiques puisque l’on ne peut pas rédiger un mémoire comme un rapport administratif. C’est pourquoi il est important de recourir aux théories et méthodes de recherche.  A ce propos, chaque domaine de recherche possède des théories instituées et des méthodes éprouvées. Les théories permettent à l’étudiant de constituer une méthode personnelle, tout en se portant sur ce que les autres ont déjà présenter.
Pour présenter la rédaction, il faut avoir préparé au préalable, un certain nombre de fiches qui vont servir de base à la rédaction. Au sein d’une section ,il faut passer par quatre étapes de rédaction, nous devons exposé de l’idée du sujet, le discuter tout en ressortissant les hypothèses ,présentation des éléments réuni par le chercheur qui permettent d’éclairer les questions soulevées à la problématique et une synthèse des éléments dans le cadre d’une brève conclusion qui servira de transition au développement suivant.
L’auteur nous présente quelques types d’approches  qu’on utilise en sciences humaines et sociales, tout comme en langues et en lettres. Mais, il faut signaler qu’il y a deux types d’approche heuristique, c’est-à-dire de manière de faire en abordant un objet de recherche particulier. En effet, nous pouvons aborder les phénomènes de manières directe ou indirecte et procéder soit par comparaison soit par opposition. Nous avons comme approche :
·         Approche empirique : elle part de l’observation extérieure vers le sujet pour en tirer les conséquences possibles et construire une théorie ;
·         Approche déductive : elle consiste à émettre une hypothèse de travail, puis à essayer de la vérifier par l’analyse ou par l’expérimentation. Ici, nous dégageons : la description et la définition de l’objet d’étude, l’explication des phénomènes décrits et la théorisation qui consiste à énoncer une règle générale ou un système d’idées à partir des éléments décrits, analyser et expliqués.
Il sied de signaler qu’il y a les règles d’observation (fait que l’on peut observer et étudier) et les règles du relevé (avant de commencer l’étude d’un phénomène ou l’analyse d’un  fait il faut recourir aux faits qui montre que réellement  y a un problème).
D’après Mathieu G, l’introduction est  une partie cruciale et incontournable de toute recherche, car nul ne peut rédiger un mémoire sans introduction. C’est la première partie par laquelle le lecteur accède au contenu qu’il doit effectuer.  C’est pourquoi il faut lui accorder un soin particulier, tant au niveau de la rédaction que de la construction. Pour le réaliser, il faut :
·         Définir le cadre de l’étude et de l’optique dans laquelle sera traitée la question principale ;
·         Poser la problématique du sujet après analyse de l’intitulé ;
·         Synthétiser l’état de la recherche sur le sujet ou la question choisie ;
·         Présenter le corpus ou le support de l’étude et justifier son choix ;
·         Annoncer les grandes lignes du mémoire ainsi que les axes d’analyse retenue pour le sujet.
L’introduction doit être bien rédigée (sans fautes d’orthographe ni maladresses de style).
Par contre, la conclusion, est la dernière partie du développement. Elle est une note finale sur laquelle se clôt le mémoire de recherche ou la thèse de Doctorat.  Elle a pour fonction de synthétiser et de mettre en perspective les résultats de l’étude présentée tout au long de l’écriture. Pour ce, elle doit proposer un résumé intelligent de tout ce que nous avons fait. C’est ici que l’on indique les questions connexes à la recherche menée et qui méritent d’être étudiées. Soulignons que la bibliographie est indispensable dans une recherche scientifique. Nul ne censé tout connaitre et la science se complète.
Mathieu G estime que les citations sont les extraits d’articles ou d’ouvrages lus, qui vont être insérés dans la rédaction. Elles servent à illustrer les idées développées ou à faire progresser la démonstration argumentative amorcée. Elles ne sont pas une fin en soi. Hormis les citations il y a  les notes en bas ou en fin de page ou de section ; il en existe deux sortes. En suite, il y a des annexes, qui peuvent être des annexes d’illustration ou d’information ; enfin il y a la table de matière qui assume une fonction signalétique et une fonction synthétique ; l’index qui est un outil pratique et utile au lecteur dans tout travail scientifique. On en distingue deux types : index de noms et index des thèmes.
Dans cette première partie, l’auteur parle aussi du traitement de texte informatique, la saisie de manuscrit, la ponctuation, la ponctuation dans les autres langues, il nous donne les remarques sur le bon usage de la ponctuation, il explique les abréviations telque : id qui veut dire idem.  Ensuite, il donne quelques recommandations formelles diverses, les états psychologique du chercheur, la gestion des relations humaines. Et enfin, l’exposé de soutenance. 
La seconde partie  de l’ouvrage est consacrée aux méthodes d’analyse et  cadre théoriques. Elle présente et explique les différentes méthodes d’analyse en sciences  humaines et sociale.   Il s’agit de :
·         La méthode analytique : c’est une opération intellectuelle qui consiste à décomposer une œuvre ou un texte en ses éléments essentiels afin d’en saisir les rapports et de donner un schéma général ou d’ensemble. L’auteur montre qu’il existe plusieurs sortes d’analyse :
ü  Analyse distributionnelle ;
ü  Analyse sémique ;
ü  Analyse qualitative / quantitative ;
ü  Analyse économique ;
ü  Analyse iconographique ;
ü  Analyse informatique ;
ü  Analyse logique. 
·         La méthode synthétique : Est une opération intellectuelle qui consiste à passer du simple au composé, c’est-à-dire des éléments constitutifs d’un ensemble au tout qui les réunit ;
·         La méthode déductive : elle consiste à passer de propositions prises pour prémisses à des propositions qui en résultent, suivant des règles logiques.  Elle permet dans la pratique de vérifier une hypothèse générale sur plus grand nombre d’observations particulières.
·         La méthode inductive : c’est une opération mentale, qui  permet de passer de faits à la règle, c’est-à-dire de cas singuliers aux cas spéciaux comme l’a démontré le philosophe J.S. Mill, que ça  permet le passage de l’observation à la loi », c’est-à-dire autorise la généralisation tout en sachant que toute généralisation peut être abusive. 
·           La méthode objective : pour cette méthode, il faut considérer l’objet d’étude comme existant hors de l’esprit, de façon autonome et indépendante, c’est-à-dire lorsqu’on effectue une recherche en veillant à être neutre et méthodique.
·          La méthode dialectique : c’est une démarche intellectuelle qui envisage toujours la chose et son contraire, avant d’en déduire une synthèse. Elle présente comme conséquence l’exposé du sujet, ensuite sa comparaison.
·             La méthode expérimentale : elle donne la priorité à l’expérience et cherche à résoudre le problème suite à cette dernière  en ce sens que toute conclusion doit résulter d’une expérimentation.
·         La méthode systématique : elle consiste à considérer l’objet d’étude comme un système, c’est-à-dire un ensemble d’éléments complexes en relation de dépendance réciproque. On l’utilise aussi en psychologie sociale et en économie politique.
Signalons que, quelque soit la méthode utilisée, il existe trois étapes dont il convient de respecter l’enchaînement : l’observation des faits, l’élaboration d’hypothèses et la vérification ou la validation des thèses.
Ø  La déduction scientifique : qui consiste à partir des idées générales communément admises pour réduire d’autres idées qui en résultent nécessairement, sans recours à l’expérience. Elle fonctionne en allant par l’indice pour inférer des idées qui en sont directement issues ;
Ø  Les hypothèses : elles constituent, une explication admise temporairement concernant des phénomènes donnés et cela, jusqu’à sa confirmation ou sa réfutation par l’expérience ou  par la démonstration ;
Ø   Pour émettre une hypothèse rigoureuse, le chercheur peut l’émettre, à partir d’une observation partielle en s’interrogeant sur la règle qui régit le phénomène ; soit à partir d’une loi générale en s’interrogeant sur les phénomènes explicatifs qui la sous-tendent ;
Ø  Pour ce faire, il faut prendre quelques précautions avant d’émettre une hypothèse  soit après avoir observé un phénomène en plusieurs reprises, soit après une analogie ;
Ø  Conditions  des hypothèses rigoureuses : elles doivent se faire à partir d’une observation empirique ou d’une étude préalable et non des idées générales ou de simples suppositions sans fondement concret ou patent ; il faut qu’elles puissent être vérifiable dans la réalité, soit par le biais d’une enquête, soit par l’expérimentation ; il faut aussi qu’elles soient cohérentes, c'est-à-dire  qu’elles ne contiennent pas de contradiction interne flagrante ni d’incompatibilités radical avec des lois ou des données empiriques établies ;
Ø  Pour vérifier  la justesse d’une hypothèse, il faut recourir à la technique du relève exhaustif qui consiste à réaliser : des tableaux de validation de l’hypothèse contenant tous les indices qui permettent de confirmer l’explication avancée et présenter les tableaux d’invalidation de l’hypothèse contenant tous les exemples qui infirment ou démentent l’hypothèse.
Ø  Pour verifier une hypothèse il faut : faire le choix d’un point précis à étudier, relevé systémiquement des occurrences dans le corpus, (…).
En brève, les hypothèses du travail suivent la démarche heuristique qui peut vérifier :
·         L’objectivité des hypothèses émises, des faits décrits et des conclusions tirées ;
·         La généralité des hypothèses qui concernent un ensemble ou une catégorie de problèmes et non des faits isolés ;
·         La causalité ou la déductibilité des résultats, c’est-à-dire le lien entre les causes et les effets ;
·         La permanence de la règle ou du principe déduit à partir de l’hypothèse ou l’expérimentation.
L’auteur, présente de même quelques  explications de  ce que veut dire : le temps dans la recherche, l’échantillon et le corpus, la causalité et la finalité, l’ordre et l’organisation, la partie et le tout, l’axe et l’idée directrice, l’explication et l’interprétation ,la logique heuristique ,la formes de la démonstration, la nature de la démonstration ,les manières de démontrer, les types d’approche, les problèmes logiques, l’expérimentation ,les principes du raisonnement, l’hypothèse, la validation, précautions méthodologiques générales.


En suite, il expose aussi les méthodes de recherche historique. La méthode historique porte sur les événements uniques qui appartiennent définitivement au passé et qui ne sont pas susceptibles d’être reproduits, à l’inverse des expériences scientifiques. Cette recherche recours à deux types d’analyse :
§  Analyse des phénomènes conjoncturels, c’est-à-dire de phénomènes historiques qui s’étalent sur une durée moyenne allant de quelques années à un siècle ;
§  Analyse des phénomènes structuraux, c'est-à-dire des phénomènes historiques qui couvrent plusieurs siècles voire des millénaires, offrant une permanence et une stabilité qui les rend « remarquables » au sens propre du terme.
Il présente quelques documents sur le quel peuvent s’appuyer une recherche historique nous en citons deux seulement : (les ruines et les vestiges du passé, les fouilles archéologique et les tableaux de peinture et les œuvres d’art). Il souligne qu’il faut collecter les documents, les examiner, les analyser, puis les critiquer. Il soulève aussi  les problématiques et les questionnements de la recherche historique, les techniques d’analyse d’un tel document. Ainsi on recourt à :
§  Analyse du contexte : on situe le document dans un contexte, la rédaction, distinguer le titre original et le titre donné a posteriori, distinguer le type de document et ses objectifs en contexte, distinguer le type de document et ses destinataires, distinguer la date de rédaction et l’époque d’application et distinguer le contexte historique et les conditions de rédaction.
§  Analyse du contenu : on doit préciser le contenu explicite du texte et la nature des documents, définir une problématique, analyser les mots et les notions qui ont une portée historique : toponymes,…
§  Rédaction de l’analyse : il faut éviter le commentaire linéaire du texte pour ne pas tomber dans la paraphasse ou la glose, adopter un plan thématique en regroupant par « points » les remarques faites sur les textes…
§  Conclusion de l’analyse : synthèse des idées essentielles issues de l’analyse, réponse à la problématique d’étude,…
Mathieu G,  expose aussi la méthode de recherche sociologique : il existe deux grandes approches heuristiques en sociologie contemporaine : dans la première, le chercheur se propose de révéler des réalités dont la majorité des acteurs ne seraient pas conscients et par conséquent de faire « critique » des mécanismes de domination et d’aliénation propres au système social étudié ; dans la seconde, le chercheur s’intéressera d’avantage aux phénomènes manifestant la conscience des acteurs par rapport aux enjeux auxquels ils sont soumis.
L’objectif du chercheur sur à ce point est double. D’une part, il doit prendre de distance par rapport à la réalité vécue pour pouvoir la décrire et en analyser les cadres et les règles des fonctionnements. D’autre part, il doit se dégager des contraintes déterministes de l’observation pour saisir les vérités rouages et mécanismes des faits sociaux. La recherche en sociologie doit être comparative dans le temps et dans l’espace.

Pour chuter, l’auteur présente une grille d’évaluation d’un travail de recherche dont voici les axes principaux :
Du point de vue de la forme, il faut tenir compte de :
Ø  La présentation générale du travail est satisfaisante ;
Ø  La mise en page est correcte, soignée, excellente ;
Ø  L’emploi des guillemets, des majuscules, est cohérent ;
Ø  Les notes sont bien organisées, maigres, inexistantes ;
Ø  Les pages sont numérotées, bien imprimées, remplies ;
Ø  La table de matière est complète, exacte, pratique ;
Ø  Les annexes sont utiles, mal faites, inexistantes ;
Ø  L’indexe est précis, pratique, utile, mal fait, à refaire ;
Ø  La ponctuation est respectée, absente, maladroit ;
Ø  Les règles d’orthographe et d’accords sont respectées ;
Ø  L’expression est soutenue, familière, maladroite ;
Ø  La répartition en paragraphe est cohérente, logique  et
Ø  Le travail est agréable à lire, difficile ; ennuyeux, confus.
Du point de vue méthodologique, il faut un œil si :
Ø  Le travail possède  une introduction et une conclusion ;
Ø  Les références bibliographiques sont complètes, justes
Ø   Le plan du travail est annoncé, justifié et respecté ;
Ø  Les titres reflètent le contenu des parties et  chapitres ;
Ø  Les transitions sont soignées, bâclées, inexistantes ;
Ø  La méthode d’analyse est explicite, adéquate ;
Ø  La question posée en cours d’étude a été traitée, c’est-à-dire répondue ;
Ø  La réponse donnée est étayée par des exemples,
Ø  Les exemples cités sont bien choisis, futiles, hors sujet…
Du point de vue contenu voir si:
Ø  Le contenu du travail, présenté correspond au titre ;
Ø  Le contenu respecte le droit, les lois en vigueur ;
Ø  Les analyses menées sont pertinentes, incomplète ;
Ø  La rédaction ne contient pas de paraphrase ; (…) et
Ø  Le résultat présente un intérêt pédagogique, didactique.
Du point de vue global :
Ø  Le travail est bâclé, mal présenté, inintéressant ;
Ø  Il est une simple compilation, sans véritable analyse ; (…) et
Ø  Le jury est unanime dans son appréciation du travail.
En annexe, il a placé l’arrêté du 25 avril 2002. Suivi d’une bibliographie  et d’une table des matières.






 Ce livre, nous a édifiées  dans l’élaboration de notre projet de mémoire en ayant l’inspiration de ne pas taper à coter. Il nous a appris  à prendre position par rapport à la méthode qui correspond à notre travail. Ce livre nous appris à citer les ouvrages ou à mettre les notes de bas de page puisque nous n’avons pas eu le cours de la recherche scientifique en première graduat.
 Cet ouvrage a traité presque les mêmes lignes que notre cours.  Dont nous soulevons les points suivant : les étapes de l’élaboration d’un projet de mémoire : l’intitulé ou le sujet du mémoire, la problématique, l’hypothèse, le cadre théorique, la raison et le choix du sujet, les méthodes et techniques d’analyse, limite du sujet, planning, division du travail, le plan détaillé ainsi que la bibliographie. Voici en quoi notre livre ne s’est pas éloigner du cours.


















Il était question de résumer un livre de recherche en science sociale et humaine. Nous avons résumé le livre de Mathieu G. méthodologie de la recherche. Guide du jeune  chercheur en lettres, langues, sciences humaines et sociales ; maitrise, DEA,  MASTER,  Doctorat, publié à Ellipse, édition Marketing S.A., 2004,127p.
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Ce livre compte deux grandes parties, outre l’introduction. La première partie est intitulée fiches pratiques et conseils métrologiques. La deuxième partie, est intitulée Méthodes d’analyse et cadres théorique.
 Par rapport à notre projet de mémoire, ce livre, nous a édifiées  dans l’élaboration dudit projet en ayant l’inspiration de ne pas taper à coter. Il nous a appris  à prendre position par rapport à la méthode qui correspond à notre travail. Ce livre nous appris à citer les ouvrages ou à mettre les notes de bas de page puisque nous n’avons pas eu le cours de la recherche scientifique en première graduat
 En rapport avec le cours, cet ouvrage a traité presque les mêmes lignes que notre cours.  Dont nous soulevons les points suivant : les étapes de l’élaboration d’un projet de mémoire : l’intitulé ou le sujet du mémoire, la problématique, l’hypothèse, le cadre théorique, la raison et le choix du sujet, les méthodes et techniques d’analyse, limite du sujet, planning, division du travail, le plan détaillé ainsi que la bibliographie. Voici en quoi notre livre ne s’est pas éloigner du cours
Ce livre nous a, encore une fois, beaucoup appris et aidé : il a non seulement complété le cours, mais il l’a aussi enrichi en expliquant en détails et clairement son contenu ou tout ce que nous avons eu au cours. 

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