PROBLÉMATIQUE
Au
travers le monde on pense de moins en moins à l’élimination physique de cette
catégorie d’homme. Tout homme qui est dans la délinquance est une malade
sociale donc on doit les amener auprès de psychiatre au lieu de le tuer. Le
gouvernement de la République Démocratique du Congo investi l’argent pour
l’élimination des kulunas au lieu de l’investir pour l’éducation, la création
des emplois et autres. On ne peut pas tuer pour résoudre un problème.
E .DURKHEM, stipule que les malades mentales sont les gens qui ne
parviennent à s’intégrer dans la société, ils sont marginalisés et deviennent
de plus en plus malade.
L'insécurité, tout comme la délinquance et la
criminalité, est une réalité complexe. La recherche des causes et l'étude des
conséquences d'un tel phénomène sont donc forcément des entreprises délicates,
nécessitant des approches larges et diverses.
De ce fait, nous avons tous connu
l’opération dite « likofi » qui sans pitié a tué même les
innocents. Nous appelons kuluna les
malades mentales qui occupent la position
de vie « Je négatif- tu négatif », pour eux rien est important ;
ils vivent sous le principe advient que pourra. Ceci s’explique de problème
qu’ils ont connu dés la naissance : les stresses, le divorce des parents,
le traumatisme, la maltraitance et autres.
Le gouvernement congolais au lieu de tuer ces
jeunes gens comme les brebis à la boucherie, il devra d’abord analyser le
pourquoi de ce banditisme urbain en amont et en quoi ils se donnent à ses opérations
et quelles solutions prendre en aval, toute fois, lutter contre un crime en
a commettant une autre ne renforce pas
l’Etat de droit.
Cependant, qu’ il nous soit permis de
citer les causes et conséquences qui influencent les jeunes à se transformer en
kuluna soit banditisme urbain. Parmi les quelles nous
soulevons :
Les
causes sociales : ll y a l’absence
de perspectives professionnelles, manque de repères, concurrence, pauvreté,
chômage, etc. , Plus largement, il faut encore ajouter à ces causes sociales, le
contexte d'une culture de la violence et de l'argent facile. Il existe
notamment un lien causal entre la
violence domestique et la violence de la rue (ce n'est pas l'enfant
délinquant que l'on bat, mais l'enfant battu qui devient délinquant !).
Enfin, la modification des contrôles
sociaux, en particulier le divorce des parents, la rupture du lien social au
niveau des quartiers, semble être aussi une cause que l'on retrouve dans
beaucoup de situations.
Les causes institutionnelles : il
faut mentionner l'inadaptation du système de justice criminelle (police,
justice et prisons) face à la montée de la délinquance. Et nous dirons aussi que dans notre pays les policiers qui doivent
être au service de la population, sont les premiers à nuire la dite population et à tuer sans avoir peur du
Dieu créateur. Quant à la justice, elle ignore les droits de l’homme, elle juge
injustement en acceptant de mettre fin à la vie d’un être humain anormal, elle
est corrompue, la procédure d'admission à l'assistance judiciaire est complexe,
longue et coûteuse. La population n’est pas en mesure de le payé.
Et
en ce qui concerne les prisons,
elles sont vétustes, inadaptées et
surpeuplées. Le personnel est souvent mal formé et ne peut remplir qu'un rôle
de gardiennage, abandonnant toute tentative de rééducation sociale des détenus.
Du coup, la prison devient plutôt une « école du banditisme » pour
les jeunes qui y entrent en contact avec des criminels plus expérimentés.
Les causes concernent l'environnement :
physique, souvent urbain, de ces phénomènes : , il faut signaler l'urbanisation mal maîtrisée, le manque
de services urbains, l'absence de conception de la sécurité dans les politiques
urbaines, l'apparition d'espaces semi-publics mal protégés, la promiscuité et
l'illégalité de certains quartiers qui génèrent des zones de non-droit et
finalement la liberté du port d'armes ou le trafic illégal des armes légères
qui constitue la conséquence de guerres civiles ou de conflits dans les pays
limitrophes.
Et les
conséquences nous énumérons ce
qui suit:
Les conséquences psychologiques: impression d'abandon,
d'impuissance et d'incompréhension pouvant mettre en péril la paix sociale,
voire même les fondements démocratiques d'un pays. On constate ainsi souvent
des réflexes de repli sur soi et de xénophobie ;
Conséquences architecturales,
La peur du grand banditisme a fait naître un besoin de protection qui passe
souvent par l'aménagement de systèmes de sécurité intérieurs : des barres de
fer en travers des portes, des verrous intérieurs, des chaînes ou des crochets
internes que l'on puisse cadenasser, des alarmes pour ceux qui en ont les
moyens, etc. Mais ce qui frappe surtout l'observation oculaire est la
prolifération des murs d'enceintes avec toutes les implications que cela peut
avoir sur la cohabitation entre voisins ;

Les conséquences institutionnelles,
sont marquées par le développement massif des entreprises de sécurité privée.
Les comités d'autodéfense deviennent également de plus en plus nombreux,
principalement dans les quartiers résidentiels des grandes villes. Alors
qu'elles constituent une réaction somme toute compréhensible face aux atteintes
aux biens et aux personnes, leur efficacité reste plutôt relative. Surtout, ils
posent en vérité un certain nombre de problèmes d'ordre principalement
politique et juridique. D'abord, le développement de ce qui ressemble bel et
bien à des milices privées, consacre de fait l'abandon de certaines
prérogatives de l'Etat et des collectivités publiques et la démission de
l'autorité devant ses fonctions sécuritaires. Une telle situation est inquiétante
au vu des développements politiques qu'ont pu connaître récemment des pays
proches tels que le Congo Brazzaville, où les milices privées sont devenus les
acteurs d'une guerre civile extrêmement sanglante. D'autre part, ce phénomène
de privatisation de la sécurité pose la question de la valeur juridique de ses
décisions. Ainsi faut-il s'interroger sur la validité des interdictions d'accès
à certains quartiers de la ville à certaines heures que de tels comités
décrètent ;